I - prise en main:
on utilise souvent à tort l'expression "tenir le fusil", mais en réalité on ne le tient pas. au contraire, le fusil repose sur la charpente oseuse du corps pour obtenir la stabilité nécessaire à la précision.
tenir l'arme avec force ne fait que rendre le fusil instable, et augmente considérablement la dispersion du tir. il faut juste plaquer la crosse contre l'épaule, et soutenir le fut avec la main faible.
II - position de tir:
la plus répandue est celle de tir couché, car c'est la lus stable. il faut une position détendue, un bon contact du sabot de crosse avec l'epaule, et un appui osseux.
III - prise de visée:
la ligne de visée est la ligne imaginaire reliant l'oeil à l'objectif, via le reticule de la lunette de tir (cela fait un point d'alignement de moins que pour le tir aux AEG, qui possedent une visée metallique à l'avant et une à l'arriere), cela revient donc à aligner son oeil avec l'obejectif en passant par le centre du reticule.
la paralaxe est l'angle formé par le centre de l'optique et l'axe de visée de la lunette. quand le reticule n'est pas situé exactement au centre de l'oculaire de la lunette, une zone d'ombre se crée.
dans ce cas, le tireur a l'impression que la cible se deplace par rapport au reticule. par contre, si l'objectif est correctement visé par le centre de la pupille de sortie, le risque d'erreur de visée est ecarté.
IV - respiration:
la respiration joue un role important dans le placement des impacts dès que l'on tire sur un petit but (tout comme le "coup de doigt" lors des tirs à l'arme de poing)
en respirant, la potirine se gonfle et se degonfle. ces mouvements cycliques sont transmis au bolt, causant ainsi un mouvement vertical de la bouche du canon.
pour limiter les effets d'une respiration toracique, et donc les mouvements verticaux, le tireur doit respirer avec le ventre. en controlant sa respiration, il utilise le cours moment de calme entre l'expiration et l'inspirtaion pour laisserpartir le coup, car c'est dans cette breve période que le fusil est stable.
le coup doit partir en apnée non forcée, cette derniere ne doit pas accéder 5 secondes, car au dela le manque d'oxygene commence à affecter la vision
V - maitrise de la détente:
"sans maitrise, la puissance n'est rien" Pirelli

l'action d'appuyer sur la detente s'appelle le "lacher". c'est l'élément le plus important de l'acte de tir.
cette pression se fait sans deplacer l'alignement du reticule sur l'objectif, sous peine d'accentuer les mouvements de l'arme et de produire un deplacement du point d'impact.
l'index est placé sur la jonction de la premiere et de la deuxieme phalange afin d'avoir suffisamment de force.
prendre garde à ne pas pousser l'arme du coté faible et à exercer cette pression dans l'axe du fusil.
la resistance sur la detente se fait en 2 temps: rattraper le jeu de la detente, prendre le cran et presser pour faire feu.
CONCLUSION:
l'habileté au tir dépend de la coordination de ces 5 principes, plus particulièrement de celle entre la visée et l'action du doigt sur la detente.
le travail sans bille doit constituer la base du travail pour atteindre la maitrise de cette coordination.
EXO D'APPLICATION:
les tirs sur cibles chez soi, ou en plein pour s'entrainer sont tres bien, mais il faut aussi s'entrainer sans billes:
1. fixer une punaise de couleur sur le mur (à differentes hauteurs selon la position travaillée)
2. verifier que le bolt n'est pas charger, et se mettre en position de feu
3. recapituler mentalement les 5 etapes du tir, et en verifier leur application
4. viser la cible et presser la detente. il faudra verifier si le bolt est bien resté aligné avec la punaise, n'a pas bougé du tout.
pour mon 200eme message, je voulais faire un article sympa. bonnes billes
