Comme l'an dernier, la catégorie Française regroupe une grosse majorité des joueurs, ce qui en fait la catégorie la plus délicate à décrocher. La catégorie Suisse était relativement vide, pendant que la catégorie Open continue de progresser.
Grosse progression de la part des SRS cette année, les VSR perdent du terrain mais restent une valeur sure (j'en veux pour preuve le score d'Atimse), et les mécaniques APS sont elles en fort déclin, même si, une fois de plus, on en retrouve sur les plus hautes marches du podium, avec par exemple l'APS2 de Panchoa sur la première place du podium en catégorie Open. On notera aussi la présence de 3 répliques à mécanique SVD spring Atoz (Nuage y est pour quelque chose). Au passage, si on ajoute les 2 HTI aux SRS, presque 1 joueur sur 2 (24/50) était équipé d'une réplique Silverback, ce qui en fait très largement la marque la plus représenté sur la compétition.
La progression en masse continue, et cette année, c'est très notable ! Les 0.36 ont disparu, et la masse moyenne est de 0.444 grammes.
Cette augmentation en masse touche toutes les catégories, et on retrouve de la 0.48 même dans la catégorie Française. Mais justement, à propos de cette catégorie Française, elle est TRES largement dominé par la bille de 0.43 qui semble être la solution ultime pour des répliques de moins de 2 joules. Notons toutes fois que Diaboloman, le vainqueur en catégorie FR utilisait de la 0.48. En catégorie Open, c'est très simple, plus la bille est lourde, plus elle est utilisé. On notera l'absence de billes de 0.50 grammes : il semble donc clair que tout le monde s'accorde sur un point : voir la bille est primordial !
En terme de répartition par distance, les résulats sont très similaires avec ceux de l'an dernier : même moyenne (48 m), même pic très prononcé pour les cibles à entre 50 et 54 m. La plus part des cibles sont donc posés entre 30 et 64 m.
Ce qui est interessant, c'est que le pic entre 50 et 54 m est encore plus marqué lors de la session 1. On peut en déduire que c'est vraiment la distance naturelle à laquelle nous nous sentons le plus à l'aise.
La courbe suivante représente un travail d'analyse considérable, mais les résultats en valaient vraiment la peine ! Comment se répartisse les distances de "posage" de cible en fonction du groupe ? Notez que ces résultats sont normalisés au nombre de joueur par groupe (en gros, c'est comme si sur cette courbe, on avait 50 joueurs dans chacune des trois catégories : FR/CH/OP). La première chose qui saute aux yeux, c'est qu'à partir de 70 m, seuls les joueurs en catégorie Suisse et Open posent des cibles. Ensuite, le pic 50-54 m est surtout marqué pour la catégorie FR. On en revient à une valeur "idéale d'engagement de cible" pour des répliques de moins de 2 joules. On notera aussi que pour des distances légèrement plus faibles (45-49 m), les joueurs en Open choisissent deux fois plus cette distance que les joueurs en catégorie Française. Il manque bien entendu une variable importante : la difficulté de la cible.
Comme l'an dernier, la répartition des PAR suis une loi très simple : plus le PAR est faible, plus il est fréquent. La moyenne reste stable à 2.57, contre 2.5 l'an dernier.
La courbe suivante représente la distribution des PAR en fonction des sessions. L'idée était de démontrer l'augmentation de la prise de risque des joueurs avec l'avancement de la compétition. On note en effet qu'il n'y a aucun PAR au delà de 6 pour la première session. Mais on note aussi que la session 1 est la plus avare de toutes en PAR 1. J'ai un peu de mal à analyser cette info, qu'en pensez vous ?
