Pour la première fois en 4 édition, c'était la catégorie suisse qui était la plus représenté, bien fournie par notre fidèle contingent de joueurs... suisses ! Nous avons eu aussi 2 joueurs qui auraient du être en catégorie Française, mais qui se sont retrouvé finalement en catégorie Suisse lors du passage Chrony, à savoir Sako (2.101 J) & Rack (2.173 J). Si ces deux joueurs n'avaient pas étés trop optimistes, on peut considérer que la catégorie Française reste la plus visée à Nages :
Pour ce qui est de la répartition des mécaniques, nous avons cette année l'arrivée en force des TAC-41 P, que j'ai mis ici dans la même catégorie que les SRS (même alésage/course de piston/cylindre). On se retrouve de nouveau avec une majorité relative de SRS/T41, suivi d'un groupe raisonnable de VSR (5 VSR tout de même), 2 mécaniques APS (Le T96 Maruzen de Leblond et le Gladius sur base M24 CA de Stalker construit par Nuage), puis 4 répliques "autre" (à savoir un VSR "6.44" custom, un AWS, un Striker & un SVU sur base A2Z cheap construit par Nuage). Ces statistiques sont "relatives", comme toutes les suivantes d'ailleurs, au vu du petit nombre de participant pour cette année de reprise post-covid. On notera toutes fois que les 3 gagnants des 3 catégories avaient tous un TAC-41 dans les mains, c'est donc une entrée fracassante pour cette nouvelle réplique de Silverback.
En ce qui concerne la répartition en grammage de billes, nous avons un retour à la prédominance de la 0.40 sur la 0.43 par rapport à 20219. On note aussi la présence de 0.49 Modify et de 0.62 Novritch, qui font leur première apparition sur un Golf. Le grammage moyen passe de 0.444 g en 2019 à 0.452 g en 2022, une augmentation en grande partie du à Neo et ses billes de 0.62 g :
Si on regarde dans le détail en fonction des catégories, les joueurs en catégorie Française sont majoritairement en 0.40 (4 joueurs), les joueurs en catégorie Suisse sont majoritairement en 0.48 (à noter que les 2 joueurs qui se sont retrouvés en catégorie Suisse "par accident" étaient en 0.43 & 0.45), et les 3 joueurs en open étaient en bille de 0.48/0.49/0.62 :
Petite révolution pour ce qui est de la distance des cibles ! Nous avions une distance de 48 m "stable" sur les éditions 2018 & 2019, avec dans les deux cas un pic pour les distances 50/54 m... mais cette année, on a presque perdu 10 m avec une moyenne de 39.5 m, et une courbe Gaussienne centré sur les distances 35/39 m. On le verra par la suite, cela n'a pas eu d'influence sur la difficulté des cibles...
Pour ce qui est de la répartitions des distances en fonction des sessions, on notera que certains se sont lâché en fin de compétition sur les sessions 5 & 6, en dehors de ça, je ne sais pas trop quoi vous dire cette année sur cette courbe :
Une fois de plus, voilà la courbe la plus difficile à obtenir de toutes les statiques ici présentés : la répartition des distances par groupes, normalisé au nombre de joueurs par groupe. En 2019, c'était principalement les joueurs en Open qui étaient allé cherché les grandes distances, alors que cette année, ce sont ceux en catégorie Suisse qui ont remonté la moyenne. Le centre de la courbe a reculé de 10 m, et ce, sans distinction pour les catégories de puissance : c'était une année "courte distance" :
Ne croyez pas pour autant que la difficulté a diminué ! On peut estimer la difficulté globale au PAR moyen de la compétition, or ce dernier est à très peu de chose près identique à celui de 2019 : 2.582 contre 2.570 il y a 3 ans. La prise de risque des joueurs est donc resté très similaire cette année, et une fois de plus, la répartition des PAR suit une courbe à décroissance forte (type 1/X) : plus le par est faible, plus il est probable :
La courbe suivante représente la distribution des PAR en fonction des sessions. On note que le plus gros pic est représenté par les PAR 1 lors de la 1ère session. La quantité de PAR 1 a continuer de diminuer de session en session pour atteindre un minimum lors de la session 4 (5 contre 12 à la session 1) : j'en déduis donc qu'il vous faut 4 session pour bien vous chauffer dans votre prise de risque lors du placement des cibles :
