Stories of Ariegeboy

Allez papy, raconte nous encore comment tu as decimé l'equipe adverse bille à billes !
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Re: Stories of Ariegeboy

Message par danga nsk » 19 déc. 2013 21:24

top récit ariègeboy, tout lu d'une traite! ah, un jour peut etre je le ferais ce TCH, mais je suis si loin...!
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Re: Stories of Ariegeboy

Message par van » 19 déc. 2013 21:45

Un coup de rame ou deux, quelques heures de marche et tu es parmi nous :D

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Re: Stories of Ariegeboy

Message par danga nsk » 20 déc. 2013 20:26

si je passe les requins, j'ai une chance!
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Re: Stories of Ariegeboy

Message par Straken 30 » 19 mars 2014 22:48

Sa y est je viens de le lire un peu en retard certes mais c'est fait, je me suis régalé.
Super retex ariege :)

PS:Prochaine étape celui de Simon
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Re: Stories of Ariegeboy

Message par Ariegeboy » 05 mai 2019 16:47

[Challenge Concord 2019]

De retour sur le Pic de Concord après 2 ans d'absence, j'étais super enthousiaste à l'idée de retrouver cette OP.

Arrivés le matin avec 20 minutes de retard, nous découvrons que le temps est mauvais, très mauvais. Je m'équipe et constate rapidement que je n'ai pas pris assez de couches et que les phases statiques vont être dures.

Tout le monde s'équipe, je commence à gueuler sur ceux qui ne s'équipent pas assez vite. Nous sommes en retard sur le planning, comme à chaque fois. T0X réunit tout le monde pour le briefing, qui est clair et concis, avant de nous renvoyer aux véhicules dans l'attente de notre départ.

Nous sommes l'escouade Charlie, en charge de récupérer un VIP suite à un crash d'avion dans la zone. Les autres groupes ont la même missions et nous avons pour consignes de ne pas nous mettre de bâtons dans les roues. On nous présente Ivan, notre espion chargé de nous aider à localiser la boite noire de l'avion.

Une dernière photo mytho et nous embarquons dans le Ford Ranger pour insertion dans la zone.

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A 60m du point de dépose, nous tombons sur un autre groupe visiblement occupé à faire son point topo au milieu de la route, qui décidera de bouger en nous voyant arriver. Pour éviter de reproduire la même chose, je repère une butte et emmène le groupe derrière pour faire un point topo à l'abri des regards indiscrets. Le groupe en position 360° autour de notre invité et de moi même, je sors la carte et cherche le point de chute de la boite noire.

Première difficulté, l'échelle de la carte n'est pas du 1:25 000 mais quelque chose approchant le 1:16 000, je n'ai pas de graduation adaptée et je positionne donc le point approximativement sur la carte. Il est le long d'une route, à 1km à l'ouest. Nous prenons l'azimut et traçons directement sur l'objectif.


Au moment de croiser un chemin, nous découvrons de l'activité. Après quelques minutes d'attente et d'observation, il s'agit d'un autre groupe. Nous les laissons passer puis reprenons notre marcher. Nous évoluons sur le versant Nord du Pic de Concord, ce n'est pas le chemin le plus facile mais il doit nous permettre d'arriver au dessus de l'objectif et donc dans le dos d'une éventuelle embuscade. Le versant Nord est le plus difficile, composé de grosses roches recouverte de mousse épaisse et très humide, le tout sur un tapis de feuilles mortes.
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Nous glissons à plusieurs reprises, les gants se gorgent d'eau lorsque nous prenons appui, les pantalons se mouillent très vite également et par capilarité mes chaussettes se retrouvent rapidement mouillées, ce qui se propage à l'intérieur de mes chaussures. A partir de ce moment là jusqu'à la fin du weekend, mes pieds ne seront plus jamais secs. Nous arrivons comme prévu au dessus de la route, à une cinquantaine de mètres de la position de la boite noire.


Un binome descend sur la route et la ratisse, en vain. Nous la ratissons encore, par sécurité, mais toujours rien. Nous ratissons donc le dessus de la route, au raz et jusqu'à 50m au dessus, plusieurs fois et toujours sans succès. Dans un ultime espoir, nous ratissons sous la route mais toujours sans succès. Le chrono tourne et la première mission est un fiasco. Nous venons de perdre 1h à fouiller ce secteur de fond en comble, nous avons même trouvé un tube "bonus" qui s'avère être l'un des items de jeu oublié lors de l'édition précédente mais toujours aucune traçe de notre boite noitre. De plus, nous devons ramener Cendrillon à son carrosse pour 15h30.


A 13h, Ivan décide d'utiliser ses contacts et nous obtiens malgré notre échec les coordonnées d'une BLM. L'échelle de la carte ne me facilite toujours pas la tâche mais le point est plus simple à deviner : soit sur un chemin, soit sur la rivière un peu plus bas. Je laisse 5 minutes aux gars pour manger et nous repartons au pas de charge. Nous remontons la route sur 50m puis azimuth plein Nord sur 1km.


C'est en descente et nous marchons le plus vite possible. Arrivés à proximité du chemin, je constate que nous avons déviés de 100m à l'ouest. Nous rectifions notre position avant de descendre sur le chemin, sans les sacs. Une hallucination collective s'empare de notre agent et de plusieurs membres de l'équipe qui pensent apercevoir un tarp sur le chemin. En ligne, nous descendons en braquant la position qui s'avère n'être qu'un cailloux. Nous poussons donc jusqu'à la rivière en contrebas et découvrons la BLM. L'endroit est parfait pour une embuscade, un point dégagé avec des positions de tir des 2 cotés.

Je souhaite faire traverser un binôme pour sécuriser l'autre rive mais Ween décide d'aller relever la boite à lettre d'une façon héroïquement suicidaire. Nous sortons tous de nos couverts pour nous montrer et essayer d'attirer d'éventuels tirs ou déstabiliser un tireur embusqué. Mais rien ne se passe, Ween remonte avec le tube contenant la prochaine instruction. Nouveau 360° et lecture : il faudra contacter "un ami qui [nous] veut du bien" à 16h15.

C'est bien noté mais pour le moment nous avons un soucis plus important, Ivan a moins d'une heure pour être exfiltré sur notre point d'infiltration. Nous remontons aux sacs et nous décidons de passer par la route pour aller plus vite. Nous allons arriver pile à l'heure, après une heure de marche intensive et en montée. Au bout de 2 virages, nous constatons qu'un binôme est à la peine, nous déposons nos sacs et décidons de poursuivre allégés pendant qu'ils s'occupent de monter une base vie.
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Nous remontons à toute allure et décidons de couper dans les bois en arrivant à proximité de la zone. Nous sommes en diamant inversé, Ween en point avant gauche, Atlast ouvre l'avant droit et je suis à l'arrière avec notre colis. Le véhicule est en vue, nous accélérons et nous positionnons pile derrière lui. Nous switchons, Atlast, sa minimi et Ivan courent en direction du véhicule pendant que je me plante à découvert sur le chemin pour l'interdire. Le colis embarque, mission terminée.


Fatigués, nous faisons une halte dans un sous-bois voisin quand Ween m'informe qu'il a croisé une silhouette en poncho vert. J'ai la chaussure à la main et je l'enfile rapidement en attendant un tir d'arme automatique dans la direction de la silhouette. Nous déclenchons un tube arrière et décidons de rejoindre le reste de l'équipe. Nous les informons par radio du succès de la phase précédente et nous assurons qu'ils ont montés un tarp pour protéger les sacs de la pluie qui s'intensifie.

L'abri est sommaire mais nous permet de nous reposer un peu en attendant la phase suivante.
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A l'heure prévue, nous appelons le contact et celui-ci nous informe qu'il a du abandonner son campement mais que les informations nécessaires pour retrouver l'ambassadeur s'y trouvent. Cette fois-ci, les coordonnées pointent au milieu de nul part et l'échelle de la carte devient un vrai fléau. J'essaie de lui faire cracher quelques informations supplémentaires mais je n'en obtiendrais pas.

Le point est à environ 1km à l'ouest, nous choisissons de descendre d'un virage pour ensuite suivre la courbe de niveau mais au dernier moment nous prenons une route alternative en suivant le chemin qui contourne par le nord. Cela se révèlera un très mauvais choix. A proximité du point coté 959, nous découvrons un premier campement, assez éloigné de notre objectif mais que nous fouillons toutefois. Nous photographions les cartes d'objectif présentes sur place et continuons. Arrivés à 300m au nord de l'objectif, nous remontons en azimut brutal. Au moment de traverser un chemin, notre éclaireur détecte un sniper ou son spotter, nous déclenchons un petit tube arrière et reprenons notre route mais cette manœuvre nous a déporté de notre cap.


Nous arrivons donc en vue d'un camp mais je découvre qu'il est déjà occupé. 2 silhouettes en ponchos verts l'occupent, ils annoncent un contact, j'en fais autant, ils tirent, j'en fait autant. Je me déporte sur la droite et compte 3 silhouettes supplémentaires : il s'agit d'un autre groupe. J'annonce un cessez-le-feu et m'identifie auprès d'eux. Le malentendu est levé mais Max a reçu plusieurs billes. Il enfile son gilet jaune et nous suit. Sur le camp, nous découvrons les mêmes ordres de missions que sur le premier camp mais toujours rien nous concernant.


Nous interpellons Alpha et utilisons leurs GPS pour savoir à quelle distance se trouve notre camp : 543 mètres. Décidément, le tube arrière nous a beaucoup plus éloigné que prévu. Nous partons dans la direction, tout le monde essaie de compter ses pas, nous sommes proches de l'objectif mais rien en vu. Le moral est en chute libre, il fait froid, il vente, nous sommes paumés au milieu de nul part et l'objectif. Nous nous décidons à installer une application GPS sur notre téléphone pour nous sortir de cette impasse. L'objectif est à moins de 100m, derrière la montagne. Il va falloir grimper. A bout de souffle, nous découvrons notre camp et … la même carte d'objectif que celle adressée à toutes les autres équipes.
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Si nous avions suivi le chemin initial, nous serions tombés sur le camp en descendant et aurions économisé beaucoup de ressources. Certains sont reboostés par la découverte du camp mais le binôme à la traine plus tôt dans la journée semble être arrivé au bout de ses limites.


Nous remontons sur le chemin le plus proche et contactons l'organisation par téléphone pour demander leur exfiltration. Un véhicule est envoyé à leur rencontre, nous les regardons partir puis retournons nous cacher sous la route en pensant y être à l'abri du vent. Les ordres sont d'attendre 21h pour faire jonction avec Delta à 200m de là pour planifier la mission de récupération de l'ambassadeur, nous restons donc à proximité, tapis sous nos ponchos pour nous protéger du vent qui a encore tourné. Lors de l'attente, je vois passer un binôme de sniper à 20 mètres de notre position mais faute de conduite à tenir les concernant nous les laissons passer en silence.

Peu avant 21h, Delta descend de l'endroit où nous avons vu monter le binôme. Nous faisons le contact sur place et décidons de nous réunir au même endroit à 00h30 pour commencer la marche d'approche vers les ruines situées 2km à l'est. Cette attente est longue et nous décidons de monter un tarp, à un emplacement qui s'avérera être inadapté. J'en profite pour enlever mes chausettes et me sécher rapidement les pieds avant d'enfiler une nouvelle paire sèche. Le reconfort est immense mais de courte durée puisque l'eau contenue à l'intérieure de la chaussure s'infiltre rapidement dans la nouvelle paire de chausettes. Transis de froid, nous levons ce camp et nous installons un peu plus bas. La situation est meilleure mais loin d'être optimale, nous sommes allongés dans des positions inconfortables, le vent passe par tous les côtés, mon réchaud chimique semble avoir été stocké trop longtemps et ne démarre pas … bref c'est la merde. Nous nous serrons les uns contre les autres en raillant ceux qui ont abandonnés pour trouver le courage de tenir jusqu'à 00h30.

Un peu avant l'heure prévu, un membre de Delta vient nous chercher. Nous remontons sur le chemin avec eux et nous nous mettons en marche. Les nyctalopes en tête, ceux qui ne voient pas dans le noir accrochés au gilet du pax devant lui. Nous avons levé notre camp et faisons donc la marche avec les sacs en vue d'implanter un nouveau bivouac après la mission. La nuit est claire et nous progressons rapidement sur le chemin. Les choses se compliquent une fois dans les bois. J'entend Ween m'appeler, je lui répond mais lorsque je me retourne lors d'une halte, lui et Atlast ne sont plus derrière moi. J'allume ma frontale rouge pour leur indiquer ma position mais je n'entends rien et la colonne repart.

Arrivé au point de rassemblement prévu, j'indique à Delta que j'ai égaré mes 2 coéquipiers. Nous attendons notre créneau quand des lumières sont aperçues dans les arbres, remontant sur notre direction. Tout le monde se fige et s'allonge, les lumières s'éteignent, se rallument, l'une d'elle finie par me braquer et je me décide à annoncer mon indicatif. Ouf, il s'agit d'Alpha qui remonte de son attaque sur les ruines. Nous faisons jonction et le binôme d'ouvreur donne le signal au reste de l'équipe de remonter avec leur VIP. Celui-ci est mal en point et ils le portent. Je les informe que j'ai 2 gars perdus sur le chemin qu'ils s'apprêtent à emprunter puis nous les laissons repartir.


Nous tentons un contact radio avec les 2 Charlies et apprenons qu'ils sont en route. Ils ont croisé le groupe Alpha qui leurs a donné notre position. La jonction faite, nous reprenons la formation "chenille" et entamons la descente sur l'objectif. C'est très raide mais tout se passe sans soucis, nous sommes rapidement en position au dessus des ruines. Un spot lumineux fixe a été placé par les guerilleros et nous décidons de l'éviter.


Arrivés à une vingtaine de mètres, les gardes nous repèrent et se mettent à parler fort dans une langue étrangère. Delta prend à gauche, il y a des échanges de tir, nous décrochons sur la droite du bâtiment où nous ne rencontrons aucune résistance. Cela bouge en bas, c'est Delta qui a fini son contournement. Nous entrons en colonne dans le bâtiment où nous trouvons l'ambassadeur, qui parle espagnol, ainsi qu'un cadavre. Notre VIP nous informe que son colocataire a quitté ce monde depuis plusieurs heures. Il est blessé à un œil et l'un des Delta lui fait un bandage digne de ce nom. Comme convenu, Delta qui est plus nombreux prendra l'otage à sa charge durant la nuit alors que nous irons nous positionner près du Pic de Concord en vue de l'étape suivante prévue à 10h30.


Nous remontons et nous séparons. Nous sommes à l'est du Pic et je souhaite bivouaquer sur le versant Sud. C'est par cet itinéraire que Delta arrivera demain matin avec le VIP. C'est à la fois le chemin le plus facile et le plus sûr puisque toute l'action s'est pour l'instant déroulée au nord et à l'est du Pic. Lors de la marche, nous réalisons que nous sommes suivies par des lumières, nous stoppons notre progression et attendons. Le froid et la fatigue me font piquer du nez et l'un de mes co-équipiers m'informe qu'il faut repartir. Encore un peu de marche et nous trouvons une zone à peu près plate pour installer notre bivouac. Je tends une faitière puis positionne le tarp assez bas, de façon à bien nous protéger du vent. Nous plaçons une bâche au sol et nous glissons dans nos duvets. Le reveil est prévu pour 6h30, soit 2h après. Delta souhaite arriver très en avance sur la zone pour la sécuriser mais nous sommes exténués, payant certainement certains choix faits plus tôt dans la journée. Nous les prévenons que nous décalons le reveil à 9h en nous glissons dans la bras de Morphée.


Le réveil est brutal : il grêle. Dès l'averse solide finie, les gars sortent de leurs duvets et commence à s'équiper. J'ai plus de mal à sortir du duvet et je leur demande finalement de ranger le tarp pour m'obliger à trouver le courage de me lever. J'enfile ma troisième et dernière paire de chausette et savoure le reconfort que cela me procure avant de sentir à nouveau mes pieds mouillés. Nous rangeons le bivouac et gravissons les 200m restants jusqu'au sommet où nous faisons jonction avec Delta et l'ambassadeur. Ils sont en stand by à proximité de l'objectif, Alpha l'occupant déjà. Nous échangeons quelques mots de soutien et les regardons partir pendant que nous prenons possession du point en formation 360°.


A 10h30 pétante, Alpha contacte le QG pour organiser l'exfiltration définitive du VIP. La consigne est simple : vous avez 45 minutes pour l'amener à l'endroit où vous avez été briefés. Ca va être court mais c'est jouable. En prenant plein Est par le chemin puis plein Sud sur le point, nous y serions largement dans les temps mais ce chemin s'annonce truffé d'embûches. Je propose donc de passer par le Sud puis par l'Est pour arriver directement sur le point. Nous démarrons par la descente plein Sud puis nous devons basculer sur l'Est. Nous sommes à 500 de l'objectif, il nous reste 25 minutes, parfait. Sauf que dans un moment de fatigue, j'annonce "cap à l'ouest" à Ween qui ouvre la marche. Nous nous décalons de 400m supplémentaires avant que l'erreur nous apparaisse. La situation est tout de suite moins bonne, l'exfiltration doit avoir lieu à 11h00, ni avant, ni après. Je me sens désolé pour mes camarades et l'équipe Delta que je viens de mettre dans une situation très inconfortable. Nous décidons d'accélérer et après quelques centaines de mètres, Atlast et moi sentons que nous n'arrivons plus à suivre la cadence. Je donne pour consigne à Ween de guider Delta jusqu'au point et les regardons partir.


Un sentiment de culpabilité m'envahit, j'enrage. Je viens de planter 2 groupes à 500m de l'arrivée. Résignés, nous reprenons la route en essayant d'arriver avec le moins de retard possible. Au détour d'un virage, nous apercevons 4 pax en ghillie devant nous, je remonte mon tour de cou grillagé et adopte une posture basse : les affaires reprennent. Je souhaite les attaquer dans la pente qu'ils viennent de descendre mais arrivé en haut, je fais craquer une branche et les premiers tirs arrivent vers notre position. Ils ont du flairer l'embuscade car ils sont tous les 4 en ligne, les fusils braqués vers nous. Je décroche à droite et vide un demi chargeur vers le premier que je détecte avant d'entendre un tir ricocher sur moi sans le ressentir. Je m'effondre en silence et observe la suite de l'action. Atlast fait rugir sa mitrailleuse mais est atteint par un tir à la tête quelques secondes plus tard. Les tirs ne s'arrêtent pas et les 2 binômes sont rapidement détruits par d'autres groupes de combats qui étaient dans la zone.


FINEX pour Atlast et moi-même, nous enfilons nos gilets jaunes, félicitons les snipers et assistons à l'extraction d'un autre groupe sur le parking. Puis nous reprenons le chemin et arrivons à notre tour sur le parking pour apprendre que l'ambassadeur a été extrait pile à l'heure. Nous rejoignons nos camarades et les félicitons pour cet exploit.

Pour résumer ce weekend : la mignonne petite OP s'est transformée en un challenge vraiment compliqué, j'ai été très surpris par le nouveau format de l'évènement mais j'ai apprécié cette nouvelle difficulté. Désolé pour les copains à qui j'avais vendu un weekend de rando-tactique, ça s'est révélé plus dur que prévu. Beaucoup de bonnes initiatives, à commencer par les cartes plastifiées (même si l'échelle était un vrai casse-tête), une belle expérience et l'envie de remettre ça prochainement. Comme d'habitude, l'occasion de retrouver des copains et de s'en faire d'autres. Bref un bon weekend airsoft comme on les aime, on a souffert mais en y repensant on est fiers de l'avoir fait.

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Encore un grand merci à l'équipe de M2A d'avoir organisé cette évènement ! Et au plaisir de vous retrouver sur le terrain.
Dernière modification par Ariegeboy le 05 mai 2019 20:31, modifié 3 fois.
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Re: Stories of Ariegeboy

Message par switch » 05 mai 2019 18:01

Ça donne envie pour 2020 tout ça :)
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Re: Stories of Ariegeboy

Message par Manukeru » 05 mai 2019 18:53

J'avoue !
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ceux qui parlent se définissent par eux mêmes
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Re: Stories of Ariegeboy

Message par Ariegeboy » 05 mai 2019 20:22

Je viens de rajouter quelques passages ainsi que quelques photos.

Pas besoin d'attendre 6 mois pour la version Director's Cut, j'suis sympa :P
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Re: Stories of Ariegeboy

Message par chodevant » 06 mai 2019 8:12

pour ceux qui ne sont jamais venu, en regardant les tophs ça donnera une idée de l'environnement dans lequel le golf se deroulera 😉 le brouillard en moins (quoi que... ^^)
je suis ici pour apprendre à faire la différence entre un bon et un mauvais sniper, car comme on le sait tous, un mauvais sniper il voit un truc il tire alors que le bon sniper, lui, il voit un truc ben il tire mais c'est un bon sniper. :mrgreen: :mrgreen:

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Re: Stories of Ariegeboy

Message par Panchoa » 06 mai 2019 10:38

Pour avoir été le sniper qui t'a "abattu" dans la dernière action, je peux dire que cette branche qui a craqué nous a sauvé la mise !

Chouette retex en tout cas ! Faut que je fasse le mien.
N'empêche, j'ai l'impression que vous en avez plus chié que nous !

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Re: Stories of Ariegeboy

Message par Renan » 06 mai 2019 13:04

C'est très aléatoire sur ce terrain =x
A 50m près on peut dominer le terrain ou le subir complètement! En tout cas, je constate que la tradition du mauvais temps se perpétue vaillamment sur ce Challenge!
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Re: Stories of Ariegeboy

Message par groquik » 06 mai 2019 13:34

Sympa à lire :D
J ai l impression que le temps est pourri 2 fois sur 3 pour concord ^^
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et non, le groquik sauvage n'est pas un prédateur, sauf pour les lapins en chocolat

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Re: Stories of Ariegeboy

Message par Renan » 06 mai 2019 17:08

Pour le challenge, c'est plutôt 9 fois sur 10 en fait =x
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Re: Stories of Ariegeboy

Message par skavenger360 » 07 mai 2019 20:41

Ce terrain... On croit le connaître et on arrive toujours à se planter. 😁
~Manitas de la billas !~
Alumyx a écrit :Un binôme/spotter, c'est comme une petite-amie, le principal critère de choix, c'est qu'il soit consentant ! :lol:

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Re: Stories of Ariegeboy

Message par switch » 07 mai 2019 22:44

Renan a écrit :
06 mai 2019 17:08
Pour le challenge, c'est plutôt 9 fois sur 10 en fait =x
Ça me rassure moi qui pensait que vous sortiez la pluie et le brouillard que pour me bizuter quand je descends dans le Sud :mrgreen:
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