Petite histoire de PA
Publié : 06 nov. 2012 21:41
En ce moment je vois pas mal de poste sur les back up, celui qui tir a plus de 50m, celui qui lâche son sniper...Alors jme suis dit que j'allais moi aussi raconter une histoire qui m'étais arrivée avec le Five-seven de mon spotter.
Habituellement quand je prend un back up je prend mon MK23, mais ce jour là, peut être ses chargeurs étaient ils déjà en rade, ou alors l'avais-je oublié chez moi, toujours est-il que lors que fut annoncé une partie PA, je me retrouvais comme un débile à demander à l'orga : "heeeeu...Bon...mon snipe c'est du spring, on dit que ça compte?" Evidemment je me fis délicatement envoyé sur les roses et mon spotter me prenant en pitié me confia son PA pendant qu'il décidé de s'équiper d'un shotgun. Jusque là rien que la très normale martyrisation du spotter par son sniper x)
Bref, début de partie, sanatorium d'aincourt, batiment en ruine, suite de petite pièce exiguë communiquant par un accès extérieur via un balcon et le couloir central. Je me retrouve avec la mission d'aller sécuriser le deuxième étage seul...génial, moi qui ne suis pas à l'aise avec les PA c'est juste la joie à ce moment là. Toujours est-il que je monte les escaliers me séparant de mon étage et me retrouve vite devant ce grand étages vide tout en longueur, si grand que l'ouverture d'en face à quelque 100m ne me semble être qu'un petit carré de lumière au loin.
En bon sniper que je suis , je me laisse couler sur les marches du bâtiment ne laissant que le haut de ma tête sous la cheish dépasser afin de scruter un peu l'endroit avant de m'y engager. Je ne suis pas installé que je vois passé à l'autre bout trois ombres qui s'engagent en courant dans l'enfilade de pièce. Ils ne m'ont manifestement pas vu, j'aurai donc l'avantage de la surprise. J'attend de les voir disparaître et m'engage à mon tour, mais de façon beaucoup plus circonspecte puisque moi, contrairement à eux, je sais ce qui m'attend plus loin.
Je prend mon temps pour faire le moins de bruit possible, et fini comme je l'avais prévus par entendre leur bruit de pas juste en face de moi à quelque deux ou trois pièces de distance, en terme de mètres cela doit faire quelque dérisoire 7/8 mètres. Autant dire que nous sommes dont au contact. Je me colle dos au mur et j'attends de les entendre passer sur les innombrables saloperies qu'il y a par terre. Je sais qu'il y a une vieille plaque de je sais pas quoi en mille morceau sur le balcon aussi quand j'entends le crissement d'une rangers dessus je me jette hors de mon couvert et aligne le premier des trois que je vois pour lâcher 5 ou 6 bille sous le coup de l'émotion.
Ses deux comparses se jettent dans les pièces adjacentes et lui répond à mes tirs planté en plein milieu de rien. dès que la première bille claque sur le mur à côté de moi je me met à couvert et cris : "Hey Jt'ai pas eu ?!" la réponse ne se fait pas attendre : "bah euuuh nan" j'ai comme un léger doute mais jme sens pas de faire ma pucelle et aller arrêter le jeu pour ça...après tout jl'ai ptet manqué je suis nul avec un PA...
Silence...
Tout est calme, je suis recroquevillé dans un coin de mur. Les faibles grattements que j'entends autour de moi me laissent à penser que pendant qu'on s'asmater avec l'autre gus, ses potes ont en profité pour se déployer. J'en ai un dans le dos j'en suis sur, il à fait le tour des pièces. Un en face (celui que je n'ai pas toucher) mais l'autre...impossible de le situer.
Bien entendu j'ai conscience que si je reste là sans bouger je vais me faire fumer, ça ne fait pas un plis malheureusement. Je me dis que quitte à se faire sortir autant que ça soit avec les honneurs, au moins avoir le premier. Je me lève et me déplace pour le chopper au coin du mur je compte jusqu'à trois avant d'y aller et j'aperçois en même temps un mouvement en périphérie de mon œil.
A ce moment je ne pourrai pas dire ce qui s'est passé, mais mon cerveau à du passer en mode survie , le troisième larron que je n'arrivait pas a situer venait de se jeter par la porte latéral de la pièce et tirait à hauteur de buste, je me suis laissé tomber sur moi même les yeux toujours rivé sur le mur d'en face et tendant mon bras dans mes trois quart arrière en direction du mouvement je lâche une bille qui va le cueillir juste derrière l'oreille, dans le même temps ma cible première sort pour essayer de me shooter, je fais une espèce de changement d'appuis bizarre pour me retrouver en face de lui, tir deux bille qui vont s'écraser sur le mur mais qui eurent le mérite de le faire rentrer à couvert et pris dans l'élan je me retourne pour voir le dernière, celui qui m'avait contourné et lui posé le canon sur le ventre tandis que lui même me posait le canon sur la clavicule du fait de notre mouvement respectif.
Et c'est là le plus bizarre de l'histoire, c'est que nous avons tout les deux tirés, mais aucun de nous n'a sentit la bille. Si bien que nous sommes restés là à nous regarder dans un mouvement de flottement avant que ne s'en suive une argumentation durant laquelle nous avons vérifié notre gaz, nos billes et les deux PA étaient en état de marche parfait. J'ai accepté que, bien que je ne sache comment je n'ai pas sentit la bille (l'adrenaline peut être). Lui en revanche m'a soutenu mordicus qu'il n'était pas touché et qu'il n'avait pas a sortir, parce que oui, apparemment en enfonçant un canon dans le gras du bide d'un mec et en tirant on peut le rater. J'ai essayer de lui dire qu'on devait sortir tout les deux puisqu'a bout touchant il n'y avait pas de doute à avoir, mais je suis finalement sorti seul.
Voila en gros ma perturbante expérience des PA...j'arrive toujours pas a comprendre comment on a pu tirer à bout touchant sans sentir de bille.
Habituellement quand je prend un back up je prend mon MK23, mais ce jour là, peut être ses chargeurs étaient ils déjà en rade, ou alors l'avais-je oublié chez moi, toujours est-il que lors que fut annoncé une partie PA, je me retrouvais comme un débile à demander à l'orga : "heeeeu...Bon...mon snipe c'est du spring, on dit que ça compte?" Evidemment je me fis délicatement envoyé sur les roses et mon spotter me prenant en pitié me confia son PA pendant qu'il décidé de s'équiper d'un shotgun. Jusque là rien que la très normale martyrisation du spotter par son sniper x)
Bref, début de partie, sanatorium d'aincourt, batiment en ruine, suite de petite pièce exiguë communiquant par un accès extérieur via un balcon et le couloir central. Je me retrouve avec la mission d'aller sécuriser le deuxième étage seul...génial, moi qui ne suis pas à l'aise avec les PA c'est juste la joie à ce moment là. Toujours est-il que je monte les escaliers me séparant de mon étage et me retrouve vite devant ce grand étages vide tout en longueur, si grand que l'ouverture d'en face à quelque 100m ne me semble être qu'un petit carré de lumière au loin.
En bon sniper que je suis , je me laisse couler sur les marches du bâtiment ne laissant que le haut de ma tête sous la cheish dépasser afin de scruter un peu l'endroit avant de m'y engager. Je ne suis pas installé que je vois passé à l'autre bout trois ombres qui s'engagent en courant dans l'enfilade de pièce. Ils ne m'ont manifestement pas vu, j'aurai donc l'avantage de la surprise. J'attend de les voir disparaître et m'engage à mon tour, mais de façon beaucoup plus circonspecte puisque moi, contrairement à eux, je sais ce qui m'attend plus loin.
Je prend mon temps pour faire le moins de bruit possible, et fini comme je l'avais prévus par entendre leur bruit de pas juste en face de moi à quelque deux ou trois pièces de distance, en terme de mètres cela doit faire quelque dérisoire 7/8 mètres. Autant dire que nous sommes dont au contact. Je me colle dos au mur et j'attends de les entendre passer sur les innombrables saloperies qu'il y a par terre. Je sais qu'il y a une vieille plaque de je sais pas quoi en mille morceau sur le balcon aussi quand j'entends le crissement d'une rangers dessus je me jette hors de mon couvert et aligne le premier des trois que je vois pour lâcher 5 ou 6 bille sous le coup de l'émotion.
Ses deux comparses se jettent dans les pièces adjacentes et lui répond à mes tirs planté en plein milieu de rien. dès que la première bille claque sur le mur à côté de moi je me met à couvert et cris : "Hey Jt'ai pas eu ?!" la réponse ne se fait pas attendre : "bah euuuh nan" j'ai comme un léger doute mais jme sens pas de faire ma pucelle et aller arrêter le jeu pour ça...après tout jl'ai ptet manqué je suis nul avec un PA...
Silence...
Tout est calme, je suis recroquevillé dans un coin de mur. Les faibles grattements que j'entends autour de moi me laissent à penser que pendant qu'on s'asmater avec l'autre gus, ses potes ont en profité pour se déployer. J'en ai un dans le dos j'en suis sur, il à fait le tour des pièces. Un en face (celui que je n'ai pas toucher) mais l'autre...impossible de le situer.
Bien entendu j'ai conscience que si je reste là sans bouger je vais me faire fumer, ça ne fait pas un plis malheureusement. Je me dis que quitte à se faire sortir autant que ça soit avec les honneurs, au moins avoir le premier. Je me lève et me déplace pour le chopper au coin du mur je compte jusqu'à trois avant d'y aller et j'aperçois en même temps un mouvement en périphérie de mon œil.
A ce moment je ne pourrai pas dire ce qui s'est passé, mais mon cerveau à du passer en mode survie , le troisième larron que je n'arrivait pas a situer venait de se jeter par la porte latéral de la pièce et tirait à hauteur de buste, je me suis laissé tomber sur moi même les yeux toujours rivé sur le mur d'en face et tendant mon bras dans mes trois quart arrière en direction du mouvement je lâche une bille qui va le cueillir juste derrière l'oreille, dans le même temps ma cible première sort pour essayer de me shooter, je fais une espèce de changement d'appuis bizarre pour me retrouver en face de lui, tir deux bille qui vont s'écraser sur le mur mais qui eurent le mérite de le faire rentrer à couvert et pris dans l'élan je me retourne pour voir le dernière, celui qui m'avait contourné et lui posé le canon sur le ventre tandis que lui même me posait le canon sur la clavicule du fait de notre mouvement respectif.
Et c'est là le plus bizarre de l'histoire, c'est que nous avons tout les deux tirés, mais aucun de nous n'a sentit la bille. Si bien que nous sommes restés là à nous regarder dans un mouvement de flottement avant que ne s'en suive une argumentation durant laquelle nous avons vérifié notre gaz, nos billes et les deux PA étaient en état de marche parfait. J'ai accepté que, bien que je ne sache comment je n'ai pas sentit la bille (l'adrenaline peut être). Lui en revanche m'a soutenu mordicus qu'il n'était pas touché et qu'il n'avait pas a sortir, parce que oui, apparemment en enfonçant un canon dans le gras du bide d'un mec et en tirant on peut le rater. J'ai essayer de lui dire qu'on devait sortir tout les deux puisqu'a bout touchant il n'y avait pas de doute à avoir, mais je suis finalement sorti seul.
Voila en gros ma perturbante expérience des PA...j'arrive toujours pas a comprendre comment on a pu tirer à bout touchant sans sentir de bille.