Les histoires de tonton Simon..
Les histoires de tonton Simon..
Allez voici une liste que je mettrais à jour de retex de mes sorties. Merci de ne pas diffuser.
La qualité des photos dépend bien évidemment des conditions de jeu, merci pour votre compréhension !
I : Rencontre de la Légion.
Samedi 15/9/2012, 11H.
Arrivée sur le site. Nous sommes accueillis par l’organisateur qui nous sert également d’informateur. Notre groupe de 8 opérateurs doit s’infiltrer sur un territoire hostile et dispose de 5 heures et 30 minutes pour éliminer un général rebelle hostile.
Des patrouilles sont surement présentes dans la zone avec des zones fortifiées. Présence éventuelle de pièges.
Seul indication : Le général porte un béret.
[Briefing et réflexion tactique]
Après un léger échauffement physique, nous nous restaurons avant de nous aventurer en territoire hostile. Notre effectif se divise en deux groupes :
Alpha et Charlie : Composé de 6 opérateurs dont le commandement, nous avancerons en colonne plus ou moins espacés selon la topologie. La décision a été prise d’évoluer sur la partie inférieure du terrain, là où on nous attend le moins.
Bravo : Composé de deux opérateurs en reconnaissance. Leur but est de sécuriser des points définis à l’avance puis d’attendre Alpha et de procéder au bond suivant.
[Reconnaissance en cours]
L’équipement est minimum. J’ai sur moi uniquement mon Bolt, ma concealment vest et ma sacoche de cuisse avec mon back-up, un demi litre d’eau et une barre de céréale. Cela change du traditionnel sac de 15 kilos, mais ajoute un sentiment de vulnérabilité... Je pars donc avec 21 billes, pas une de plus. Nous nous mettons en route une trentaine de minute après le départ de Bravo. Nous suivons un sentier qui descend, bordés de fougères et de zones boisées. J’occupe la 5ème place dans la colonne, et m’occupe donc de couvrir l’arrière.
La progression est très lente, parsemés d’arrêts pour checker des zones sensibles ou pour tendre l’oreille suite à des bruits suspects. Soudain un bruit retentit sur ma gauche. Je reconnais clairement le bruit d’une pierre qui roule dans la pente, s’arrêtant à moins de 20 mètres de moi..
Je fais stopper la colonne aussitôt et cherche qui aurait pu pousser cette pierre… Cinq petites minutes passent dans un silence qui dure une éternité. La colonne reprend son rythme lent et atteint le premier check-point pour faire jonction avec Bravo. Je suis posté à la lisière d’un champ de fougères et surveille le chemin que va emprunter Bravo pour rejoindre le second point. Jusque-là, aucun contact hostile.
[Mis à part Bambi qu’on a du déranger apparament!]
Une nouvelle demi-heure passe puis nous nous remettons en route. Nous arrivons à proximité d’une ligne haute tension qui bourdonne, le bruit gène la concentration. Nous arrêtons enfin la descente pour une légère ascension dans un sol jonché de brindilles qui craquent sous le pied. Nous arrivons dans une petite clairière et un déploiement est effectué pour couvrir l’ensemble des secteurs d’approche. Un nouveau contact est établi avec Bravo. Je ne possède pas de talkie et suis assez loin du responsable des communications, je ne comprends donc pas ce qu’il passe. Quelques minutes passent, puis nous reprenons la route le long d’un sentier forestier. Soudain un contact hostile est signalé sur notre avant par les deux éclaireurs. Ceux-ci n’ont pas été pris à parti et ne savent pas si les hostiles les ont repérés. Il s’agirait véritablement d’un point retranché, peut être un bunker ou deux.
Nous nous devons de traiter cette zone hostile pour continuer notre progression étant donné que nous avons peut-être été repérés. On me propose d’effectuer un tir sur l’hostile identifié. Un des deux opérateurs Bravo vient me chercher pour m’indiquer la position hostile et m’aider à trouver une fenêtre de tir. Nous sommes à deux mètres du chemin sur la droite, dans une légère pente qui couvre notre avancée. On m’indique la dernière position du contact et son signalement : « Cagoule marron assez claire, la tête dépasse de rondins de bois ».
Je me relève aussi doucement que je peux puis épaule. Je scrute à la lunette la direction que l’on m’indiquait. Rien. Je règle le zoom au maximum pour essayer de capter un micro-mouvement ou un reflet anormal. Toujours rien. La frustration monte légèrement. J’annonce mon incapacité à déceler l’hostile. L’information est remontée à la radio au reste du groupe Alpha. Le commandement déploit le second membre Bravo en prévision d’un tir grenade pendant que nous tentons en parallèle d’avancer légèrement pour obtenir une meilleure vue. Moins de 10 mètres plus loin, je retente ma chance. Toujours rien… Mon binôme m’indique qu’il voit l’hostile. Après 2 minutes de recherches, je trouve enfin ma cible. J’aperçois uniquement le haut d’une cagoule à une cinquantaine de mètres, avec des branchages par ci par là et un vent léger qui s’engouffre dans le sentier. Je ne me sens pas capable de réussir le tir du premier coup sans compromettre notre position. Nouveau bond pour avoir une trajectoire potable. La frustration est encore montée d’un cran.
Le reste d’Alpha n’est pas loin derrière nous. J’ai enfin trouvé une position et prépare mon tir. L’ennemi décide à ce moment-là de se relever précipitamment. Notre avancée est visiblement compromise. Ma première bille part, mais je ne vois pas son impact. La deuxième chambré aussitôt part mais n’arrive véritablement pas non plus. Je vérifie la trajectoire, pas de motte de terre, pas de branchages, rien qui explique l’échec de mes tirs … Un nuage de bille s’abat sur la position ennemie, et peu de tirs sont donnés en retour. Je tire une troisième fois et j’entends ma bille taper les rondins de bois. Frustration quand tu nous tiens !
La zone est sécurisée, et trois hostiles sont à terre. Aucune perte de notre côté. L’initiative et le surnombre ont joués en notre faveur. Trois bunkers sont creusés dans le sol et nous découvrons une M249 pointé dans notre direction. Heureusement pour nous, celle-ci n’a pas eu le temps d’être actionnée.
Nous occupons avec deux membres du groupe Alpha les anciennes positions de l’ennemi avec pour consigne : « Observer – Interdire ».
Nous avons parcouru 700 mètres en 3 heures.
Il nous reste un peu plus d’une heure pour éliminer le général rebelle et nous nous pensons repérés.
Le constat suivant est établi par le reste du groupe : Soit le bruit a été entendu et les forces hostiles vont venir voir de quoi il s’agit, soit nous bénéficions encore de l’effet de surprise et il y a de forte chance pour que le général passe en patrouille près de cette position. Alpha reste donc sur place pendant que Bravo repart en arrière pour contourner et essayer de repérer une nouvelle position ennemie. Le temps passe et je rumine mes tirs ratés qui portent préjudice au groupe. Je suis calé derrière une souche posé sur une petite bute, et je couvre le chemin en contrebas que nous aurions logiquement continué d’emprunter pour notre infiltration. Le temps passe un peu et le responsable radio nous annonce que Bravo revient sur nous par le chemin que je couvre avec deux autres opérateurs. Quelques minutes passent et j’aperçois du mouvement dans ma lunette. Je signale par signes l’arrivée de deux personnes. Mais quelque chose cloche. Je m’attends à voir du M84 Danois et découvre du CE... Je tente de signaler clairement les hostiles qui approchent à 50 mètres mais mes coéquipiers ne me regardent pas. Je me terre et ajuste les contacts qui sont au nombre de cinq, dont… un béret !
Les hostiles sont à 40 mètres. J’entends un discret « Oh FUCK » de mon collègue qui réalise la présence des hostiles. Je ne peux tirer le général qui est encadré par ses hommes. Mais leur formation trop serré (1 mètre entre chaque membre) va leur porter préjudice. Nous sommes tous immobiles et les hostiles arrivent à une trentaine de mètres de nos positions. L’homme de tête fixe soudain dans ma direction. Il ne m’a pas repéré mais cherche visiblement quelque chose qui lui semble anormal.
Je décide de garder l’initiative et presse la détente. La 0.40 vole cette fois directement dans le gilet de l’hostile qui s’écroule. Je recharge au plus vite mais les rafales fusent déjà dans les deux sens. Le deuxième homme de tête tombe également à terre suite aux tirs de nos positions et le général est droit dans ma ligne de mire. Ma bille le percute dans le gilet également. J’annonce la mort du général ainsi que deux gardes à terre. De notre côté nous avons perdu un homme qui est remis en jeu par le commandement. Nous effectuons quelques tirs de contrôle, mais l’ensemble des hostiles semble être traité. Je passe au back-up pour me rapprocher avec le reste d’Alpha et checker les corps. Bravo fait rapidement sa jonction avec nous en arrivant derrière la patrouille ennemie. Le général a bien été éliminé ainsi que sa garde personnelle.
[Mauvaise direction, Général…]
Nous apprendrons juste après que le général (et son escorte) avait repéré Bravo et pensait que l’intégralité de la force hostile les contournait. Leur décision fut alors de retourner sur le point précédemment perdu pour s’éloigner des hostiles et soigner leurs blessés restés sur place.
Fin du scénario principal.
La qualité des photos dépend bien évidemment des conditions de jeu, merci pour votre compréhension !
I : Rencontre de la Légion.
Samedi 15/9/2012, 11H.
Arrivée sur le site. Nous sommes accueillis par l’organisateur qui nous sert également d’informateur. Notre groupe de 8 opérateurs doit s’infiltrer sur un territoire hostile et dispose de 5 heures et 30 minutes pour éliminer un général rebelle hostile.
Des patrouilles sont surement présentes dans la zone avec des zones fortifiées. Présence éventuelle de pièges.
Seul indication : Le général porte un béret.
[Briefing et réflexion tactique]
Après un léger échauffement physique, nous nous restaurons avant de nous aventurer en territoire hostile. Notre effectif se divise en deux groupes :
Alpha et Charlie : Composé de 6 opérateurs dont le commandement, nous avancerons en colonne plus ou moins espacés selon la topologie. La décision a été prise d’évoluer sur la partie inférieure du terrain, là où on nous attend le moins.
Bravo : Composé de deux opérateurs en reconnaissance. Leur but est de sécuriser des points définis à l’avance puis d’attendre Alpha et de procéder au bond suivant.
[Reconnaissance en cours]
L’équipement est minimum. J’ai sur moi uniquement mon Bolt, ma concealment vest et ma sacoche de cuisse avec mon back-up, un demi litre d’eau et une barre de céréale. Cela change du traditionnel sac de 15 kilos, mais ajoute un sentiment de vulnérabilité... Je pars donc avec 21 billes, pas une de plus. Nous nous mettons en route une trentaine de minute après le départ de Bravo. Nous suivons un sentier qui descend, bordés de fougères et de zones boisées. J’occupe la 5ème place dans la colonne, et m’occupe donc de couvrir l’arrière.
La progression est très lente, parsemés d’arrêts pour checker des zones sensibles ou pour tendre l’oreille suite à des bruits suspects. Soudain un bruit retentit sur ma gauche. Je reconnais clairement le bruit d’une pierre qui roule dans la pente, s’arrêtant à moins de 20 mètres de moi..
Je fais stopper la colonne aussitôt et cherche qui aurait pu pousser cette pierre… Cinq petites minutes passent dans un silence qui dure une éternité. La colonne reprend son rythme lent et atteint le premier check-point pour faire jonction avec Bravo. Je suis posté à la lisière d’un champ de fougères et surveille le chemin que va emprunter Bravo pour rejoindre le second point. Jusque-là, aucun contact hostile.
[Mis à part Bambi qu’on a du déranger apparament!]
Une nouvelle demi-heure passe puis nous nous remettons en route. Nous arrivons à proximité d’une ligne haute tension qui bourdonne, le bruit gène la concentration. Nous arrêtons enfin la descente pour une légère ascension dans un sol jonché de brindilles qui craquent sous le pied. Nous arrivons dans une petite clairière et un déploiement est effectué pour couvrir l’ensemble des secteurs d’approche. Un nouveau contact est établi avec Bravo. Je ne possède pas de talkie et suis assez loin du responsable des communications, je ne comprends donc pas ce qu’il passe. Quelques minutes passent, puis nous reprenons la route le long d’un sentier forestier. Soudain un contact hostile est signalé sur notre avant par les deux éclaireurs. Ceux-ci n’ont pas été pris à parti et ne savent pas si les hostiles les ont repérés. Il s’agirait véritablement d’un point retranché, peut être un bunker ou deux.
Nous nous devons de traiter cette zone hostile pour continuer notre progression étant donné que nous avons peut-être été repérés. On me propose d’effectuer un tir sur l’hostile identifié. Un des deux opérateurs Bravo vient me chercher pour m’indiquer la position hostile et m’aider à trouver une fenêtre de tir. Nous sommes à deux mètres du chemin sur la droite, dans une légère pente qui couvre notre avancée. On m’indique la dernière position du contact et son signalement : « Cagoule marron assez claire, la tête dépasse de rondins de bois ».
Je me relève aussi doucement que je peux puis épaule. Je scrute à la lunette la direction que l’on m’indiquait. Rien. Je règle le zoom au maximum pour essayer de capter un micro-mouvement ou un reflet anormal. Toujours rien. La frustration monte légèrement. J’annonce mon incapacité à déceler l’hostile. L’information est remontée à la radio au reste du groupe Alpha. Le commandement déploit le second membre Bravo en prévision d’un tir grenade pendant que nous tentons en parallèle d’avancer légèrement pour obtenir une meilleure vue. Moins de 10 mètres plus loin, je retente ma chance. Toujours rien… Mon binôme m’indique qu’il voit l’hostile. Après 2 minutes de recherches, je trouve enfin ma cible. J’aperçois uniquement le haut d’une cagoule à une cinquantaine de mètres, avec des branchages par ci par là et un vent léger qui s’engouffre dans le sentier. Je ne me sens pas capable de réussir le tir du premier coup sans compromettre notre position. Nouveau bond pour avoir une trajectoire potable. La frustration est encore montée d’un cran.
Le reste d’Alpha n’est pas loin derrière nous. J’ai enfin trouvé une position et prépare mon tir. L’ennemi décide à ce moment-là de se relever précipitamment. Notre avancée est visiblement compromise. Ma première bille part, mais je ne vois pas son impact. La deuxième chambré aussitôt part mais n’arrive véritablement pas non plus. Je vérifie la trajectoire, pas de motte de terre, pas de branchages, rien qui explique l’échec de mes tirs … Un nuage de bille s’abat sur la position ennemie, et peu de tirs sont donnés en retour. Je tire une troisième fois et j’entends ma bille taper les rondins de bois. Frustration quand tu nous tiens !
La zone est sécurisée, et trois hostiles sont à terre. Aucune perte de notre côté. L’initiative et le surnombre ont joués en notre faveur. Trois bunkers sont creusés dans le sol et nous découvrons une M249 pointé dans notre direction. Heureusement pour nous, celle-ci n’a pas eu le temps d’être actionnée.
Nous occupons avec deux membres du groupe Alpha les anciennes positions de l’ennemi avec pour consigne : « Observer – Interdire ».
Nous avons parcouru 700 mètres en 3 heures.
Il nous reste un peu plus d’une heure pour éliminer le général rebelle et nous nous pensons repérés.
Le constat suivant est établi par le reste du groupe : Soit le bruit a été entendu et les forces hostiles vont venir voir de quoi il s’agit, soit nous bénéficions encore de l’effet de surprise et il y a de forte chance pour que le général passe en patrouille près de cette position. Alpha reste donc sur place pendant que Bravo repart en arrière pour contourner et essayer de repérer une nouvelle position ennemie. Le temps passe et je rumine mes tirs ratés qui portent préjudice au groupe. Je suis calé derrière une souche posé sur une petite bute, et je couvre le chemin en contrebas que nous aurions logiquement continué d’emprunter pour notre infiltration. Le temps passe un peu et le responsable radio nous annonce que Bravo revient sur nous par le chemin que je couvre avec deux autres opérateurs. Quelques minutes passent et j’aperçois du mouvement dans ma lunette. Je signale par signes l’arrivée de deux personnes. Mais quelque chose cloche. Je m’attends à voir du M84 Danois et découvre du CE... Je tente de signaler clairement les hostiles qui approchent à 50 mètres mais mes coéquipiers ne me regardent pas. Je me terre et ajuste les contacts qui sont au nombre de cinq, dont… un béret !
Les hostiles sont à 40 mètres. J’entends un discret « Oh FUCK » de mon collègue qui réalise la présence des hostiles. Je ne peux tirer le général qui est encadré par ses hommes. Mais leur formation trop serré (1 mètre entre chaque membre) va leur porter préjudice. Nous sommes tous immobiles et les hostiles arrivent à une trentaine de mètres de nos positions. L’homme de tête fixe soudain dans ma direction. Il ne m’a pas repéré mais cherche visiblement quelque chose qui lui semble anormal.
Je décide de garder l’initiative et presse la détente. La 0.40 vole cette fois directement dans le gilet de l’hostile qui s’écroule. Je recharge au plus vite mais les rafales fusent déjà dans les deux sens. Le deuxième homme de tête tombe également à terre suite aux tirs de nos positions et le général est droit dans ma ligne de mire. Ma bille le percute dans le gilet également. J’annonce la mort du général ainsi que deux gardes à terre. De notre côté nous avons perdu un homme qui est remis en jeu par le commandement. Nous effectuons quelques tirs de contrôle, mais l’ensemble des hostiles semble être traité. Je passe au back-up pour me rapprocher avec le reste d’Alpha et checker les corps. Bravo fait rapidement sa jonction avec nous en arrivant derrière la patrouille ennemie. Le général a bien été éliminé ainsi que sa garde personnelle.
[Mauvaise direction, Général…]
Nous apprendrons juste après que le général (et son escorte) avait repéré Bravo et pensait que l’intégralité de la force hostile les contournait. Leur décision fut alors de retourner sur le point précédemment perdu pour s’éloigner des hostiles et soigner leurs blessés restés sur place.
Fin du scénario principal.
- Renan
- one shot one out !
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Re: Les histoires de tonton Simon..
Voilà précisément le genre d'OP auxquelles j'aimerais participer =3
Ton récit donne envie!!!
Dis...
Y'a une suite?
Ton récit donne envie!!!
Dis...
Y'a une suite?
"Lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette au fraises de nos illusions"
Boulet
Re: Les histoires de tonton Simon..
Merci pour ton retour !
Non pas de suite pour cette journée la, nous avons enchainer avec un ou deux drills rapides donc rien à se mettre sous la dent.
Le but étant vraiment de proposer des Retex un peu différent en racontant mon expérience de sniper faisant partie intégrante d'un groupe Mil-sim et non en binôme avec un spotter classique.
Afin de varier aussi je vais peut être remettre ici mon Feedback du Tactical Cheyenne Event auquel j'ai participé en tant que ... Plastron. Et oui j'ai rangé le L96 AWS pour une MP5 :|
Celui-ci était dans mon post de présentation SL et a du passer inaperçu.
Non pas de suite pour cette journée la, nous avons enchainer avec un ou deux drills rapides donc rien à se mettre sous la dent.
Le but étant vraiment de proposer des Retex un peu différent en racontant mon expérience de sniper faisant partie intégrante d'un groupe Mil-sim et non en binôme avec un spotter classique.
Afin de varier aussi je vais peut être remettre ici mon Feedback du Tactical Cheyenne Event auquel j'ai participé en tant que ... Plastron. Et oui j'ai rangé le L96 AWS pour une MP5 :|
Celui-ci était dans mon post de présentation SL et a du passer inaperçu.
Nous reprenons la route vers la maison de Papy afin d’être sûr de pouvoir repartir à temps en direction du mont Ventoux. Briefing sur les indicatifs radios, définition des canaux de dégagement, dernières questions et mise en place des binômes :
Echo 1 : ***********
Echo 2 : ***********
Echo 3 : ***********
Echo 4 : Falco - Simon
Echo 5 : ******** (commandement).
Vérification de l’emport afin d’être le plus léger possible.
Route très agréable ponctué par un bon MacDo presque au complet, de jolis avions de chasse.
Arrivée sur zone à 23H, directement accueilli par les orgas avec une jeep seconde guerre mondiale magnifique. Notre 4x4 permet une arrivée rapide sur la zone du QG, nous sommes sur zone à minuit. Un café est offert par les organisateurs qui disposent d’une logistique impressionnante.
Notre objectif de mission change alors. Initialement déployés pour faire du renseignement (Localiser des binômes – Récolter des preuves de leurs passages … Le tout sans être repéré.), nous avons finalement pour but d’intercepter et d’éliminer tout hostile franchissant notre ligne de défense.
Nous sommes déployés selon le schéma tactique de notre responsable radio dans l’axe direct entre le point d’insertion des binômes et la zone de tir. Après une courte marche pour arriver sur notre ligne, nous occupons avec Falco le point le plus à l’est du dispositif de défense.
Pendant 5 minutes nous sommes obligés de faire de faire du bruit afin de nous aménager un poste d’observation qui va nous permettre de tenir une position statique pendant 8 heures au minimum. Un vent froid souffle en continu et je souffre dès le début. En effet ma position est proche d’une petite plaine dans lequel le vent s’engouffre. Je mets sur moi toutes les couches dont je dispose. La première heure est très dure. Je somnole contre un arbre en perdant énormément de chaleur par la tête. Le boonie hat est inadapté et l’emport d’un bonnet manque cruellement. Heureusement il me reste une écharpe en camo suédois dans mon sac que je sors pour m’enrouler autour de la tête. Seule la présence de Falco et des contrôles radio me permet de tenir.
Autour de 3h du matin nous nous dégourdissons les jambes tour à tour afin de nous réchauffer. J’essaye de communiquer en silence avec Falco mais le froid et les grelottements m’empêchent de finir mes phrases.
Je descends d’un mètre pour être au niveau de Falco et ma situation s’améliore grandement. Le vent est coupé par la petite bute et j’arrive à me réchauffer.
Les contacts radio sont réguliers mais aucun évènement particulier n’a dérangé la nuit étoilé mais sans lune jusque-là.
4h20 du matin : Bruit de pas plein nord, quelqu’un est en train de descendre la pente..
Falco signale à la radio des hostiles présumés en approche axe nord-sud
Soudain des bruits sur le chemin, axe est-ouest à une vingtaine de mètres de nous, bien plus proche que nous ne pensions.
Falco retransmet l’information en silence et annonce un blackout.
Je tends mes pieds le plus lentement possible contre un tronc perpendiculaire à la route afin d’être stable et enlève la sécurité de mon USP.45. Les bruits sont à 10 mètres. Je n’ose pas tourner la tête pour regarder Falco et connaitre sa situation. Les bruits sont à 5 mètres.
Trois petits marcassins font leurs apparitions respectives à 5 mètres de Falco et moi, se bousculent gaiement et replongent plein nord à notre niveau.
Déception de ne pas avoir intercepté du tireur de précision, mais sourires de mise face à cette situation peu ordinaire.
Falco annonce la fin du blackout : « Fausse alerte, ce sont trois marcassins »
Autant dire que l’arrivé des trois petit cochon nous a bien remis dans le bain et nous à permis de nous réchauffer par un grand saut d’adrénaline.
Après nous avoir avertis que les marcassins se déplacent rarement sans leur mère, la radio retourne à son silence.
Aucun autre évènement de notable jusqu’à l’accrochement entre les Echo 1 à 3 et un binôme de sniper. Nous avons ordre de rester sur position mais nous sommes prêts à décrocher. Le jour est présent avant 5h du matin mais les premiers rayons de soleil se font sentir vers 5h40.
Au nord de notre position :
La route qui va d’ouest en est :
La plaine dans l’axe sud-est de notre position :
Mon poste d’observation :
Le poste de Falco :
Falco en mode « J’ai vu trop de sangliers et pas assez de snipers » :
Nous apprenons par radio l’élimination du binôme ainsi que des pertes de notre côté. Ordre est lancé de réunir l’ensemble des écho afin de faire le point et de revenir au QG.
Deux membres font le point sur l’affrontement :
Nous reprenons la route vers le QG en escortant le 4x4. Echo 1 & 2 en couverture avant, Echo 3 & 4 sur l’arrière. Deux arrêts sur le trajet pour vérifier des zones suspectes, dont une ligne formée pour ratisser 80 mètres de terrain. Des traces d’un passage récent sont observées dans des herbes hautes.
Retour au 4x4 pour arriver sur la zone du QG
Chaque Echo est réparti sur un champ de tir afin de protéger les cibles. Les tirs sont espacés entre 9h et 10h24.
Notre binôme à en charge la protection du champ de tir Espagne qui comporte trois cibles. Nous recevons comme instruction du responsable de pas de tir de ne pas nous écarter de plus de 15 pas des cibles et de ne pas tirer sur des binômes si ceux-ci manquent de discrétion avant l’heure de tir programmé. Il nous est également demander de tirer au-dessus des binômes une fois ceux-ci localisés par le bruit de leur tir afin d’établir une pression et non d’éliminer un participant.
Nous devons donc patienter une heure avec Falco les mains liés. Nous discutons en faisant le tour du pas de tir lorsque des bruits d’éléphants se font entendre à l’est. Un binôme vient vraisemblablement se mettre en position sur la zone de tir très tardivement et avec peu de discrétion. La montre tourne.
Falco en plein débat pour avoir l’autorisation de traquer les deux hostiles non silencieux :
Nous devons faire comme si de rien n’était, l’immersion est malheureusement inexistante de notre coté alors que nous arrivons au point crucial de l’OP.
Premier créneau de 4 minutes pour tirer. Premier tir effectué par un type96 dans le cadre en bois de la cible, suivi par un second tir quelques secondes plus tard dans la pommette droite de la cible. L’impact est à moins de 10cm du point rouge qui sert de référence.
Les tireurs sont repérés par Falco à cause du spotter dont la ghillie dépasse légèrement dans un trou de soleil. Des tirs sont effectués mais sans effets.
Fin du créneau de tir, j’aide l’organisateur à entourer les impacts sur la cible. Je me propose afin de rester auprès du premier binôme de tireur pour m’assurer que celui-ci ne bouge pas (une mesure doit être réalisée au télémètre pour avoir la distance de tir).
Les deux tireurs sont très bien camouflés, et il s’agit d’Alumyx et Groquik. J’ai la chance de pouvoir échanger 15 minutes avec eux sur leur approche, leur ressentis,… En retour, ceux-ci sont surpris d’apprendre que nous n’avions pas pour mission de réellement intercepter les sniper mais seulement de leur enlever une « vie ».
Sur place je peux observer leur travail très « pro ». Les branches sèches ont été coupés au sécateur pour permettre une approche silencieuse en rampant, la position de tir est idéale, leurs sacs à dos ont été déposés 1.5 km en amont… Que du plaisir d’échanger avec eux.
Pendant ce temps Falco sort un binôme qui était sorti de la lisière de la forêt pour s’approcher de la cible et se fait sortir par le dernier binôme qui était lui aussi en train de progresser. Au final aucun autre tir n’a atteint de cible sur notre pas de tir.
La première édition de l’OP CONDOR / SPECTRE / TACTICAL CHEYENNE EVENT est donc terminé.
- Fred
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- Localisation : Le Havre
- Contact :
Re: Les histoires de tonton Simon..
Merci a toi pour ces jolis feedbacks, très agréables à lire.
Les Reptor, une unité efficace et sérieuse ! On en a eu la preuve lors du Cheyenne.
Les Reptor, une unité efficace et sérieuse ! On en a eu la preuve lors du Cheyenne.
- loky
- membre du bureau
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Re: Les histoires de tonton Simon..
Je confirme les dires de Fred
- Ariegeboy
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Re: Les histoires de tonton Simon..
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire tes feedback
#Bagarre&Saucifflard
Re: Les histoires de tonton Simon..
Le compteur affiche 130 km/h, le tableau de bord indique quant à lui 04h06. Ma voiture ne donne pas la température extérieure, mais je doute fortement que l’on soit au-dessus de 0°. Epais nuage de brouillard qui sans prévenir dévore notre véhicule. 100 km/h puis 90. La radio est coupée, nous sommes tous les deux en train de réfléchir à notre infiltration nocturne sur une zone hostile probablement fortifiée. Nous sortons de l’autoroute pour nous engager sur des petites routes à peine déneigées. Nous sommes très proches de notre zone d’insertion, quelques minutes tout au plus. A un kilomètre de notre point de départ, impossible de couper les feux vu les conditions et aucun endroit potentiel pour se garer en amont. Nous irons donc jusqu’au bout à allure réduite, en espérant que les arbres absorberont la lumière et le bruit de notre descente. Nous finissons par nous garer à une vingtaine de mètres d’un groupe de véhicule que nous considérons comme ceux des hostiles :
Un van blanc et deux voitures de 5 places. Deux centimètres de neige verglacée recouvre les carrosseries, signe d’une présence assez ancienne.
Nous nous équipons en silence. La lune est pleine et aucun nuage ne vient bloquer ses rayons. Au bout de 5 minutes j’ai l’impression de voir comme en plein jour dans cette zone dégagée, la neige reflétant une grande partie de la lumière. J’ai mon G-spec Marui d’origine dans les bras, un sac 15L sur le dos contenant une paire de JVN, un peu d’eau et quatre barres de céréales, et par-dessus une concealment vest bien garnie pour casser la forme de mon corps. Je m’en passe habituellement de nuit mais vu la luminosité ambiante, pas le choix..
Nous entamons notre progression par un bon dénivelé positif qui échauffe les jambes. Aucunes traces de pas sauf celles que nous créons petit à petit. Petite pause après 10 minutes de marche pour reprendre notre souffle et écouter les alentours… RAS.
Une habitation en pierre se dessine petit à petit au-dessus de nous, la route y mène directement. Même si la zone n’est pas censée être occupé, nous nous approchons à pas de loup. Enormément de traces de pas devant la maison ainsi que des sillons laissés par un véhicule aux pneus larges.
Nous décidons après quelques instants de réflexion de ne pas emprunter ce même chemin mais de prendre un petit sentier en bordure de la forêt légèrement plus haut. L’épaisseur de neige est plus importante, et chaque pas fait un bruit monstre, chaque kilo tassant un peu plus la neige dans un crissement sonore.
Je rumine contre mon binôme qui ouvre le chemin tout en sachant intérieurement que je fais tout autant de bruit. Nous arrivons à notre premier checkpoint (« 2 » sur la carte). Je profite de cette courte pause pour sortir en silence les JVN de leur poche, et scrute le bois plus sombre à la recherche de patrouilleurs.
-« RAS, on avance en tiroir ».
-« Wilco ».
Nous faisons des petits bonds tour à tour pour avancer de 5 mètres, d’arbre en arbre, en se couvrant mutuellement. La silhouette verticale et sombre des arbres se fond parfaitement avec notre M90, seul le mouvement trahit notre avancée. Nous arrivons au second checkpoint, à la lisière de notre petit bois. Les branches épaisses des sapins empêchent de voir parfaitement de l’autre côté, mais suffisent à dévoiler la mauvaise nouvelle. Au lieu de la large plaine que nous nous attendions à découvrir, se tient un petit cours d’eau suivi de 10 mètres de découvert puis un épais buisson végétal qui semble difficilement pénétrable. L’avantage, c’est que le ruisseau couvre le bruit de notre approche. L’inconvénient ? Il va falloir le traverser.
Au loin, nous entendons quelqu’un tousser semble-t-il.
Nous suivons des traces de pas qui ont l’air anciennes qui descendent vers la gauche.
-« Psss, la ! Un passage » me signale mon binôme.
En effet un petit saut permet de passer de l’autre côté sans risques. Tomber dans 20 cm d’eau ce n’est pas la mer à boire, mais quand la température est négative, mieux vaut éviter.
Aussitôt après avoir traversé, nous avons confirmation que ce bosquet est impénétrable et qu’il est impossible de savoir ce qu’il se cache à l’intérieur.
-« Droite ou gauche ?? » me demande-t-il.
Sur ma droite, des traces nombreuses et profondes.
Sur la gauche, une seule emprunte de bottes se dessine.
-« Décide.. » est la seule réponse qu’il obtiendra de moi.
Suivant son instinct, nous partons donc sur la gauche dans un espace très à découvert. J’ai l’impression que nous sommes observés en permanence. La pression monte petit à petit. Je ne sens pas le froid mais j’ai conscience que mes gants sont légèrement mouillés. Nous arrivons au checkpoint 4 pour faire un point sur notre situation. Je surveille nos arrières aux JVN mais rien…
Sommes-nous les seuls à entendre le vacarme que nous semblons créer malgré nos précautions ? Foutu neige !
Un courant beaucoup plus fort se fait entendre une vingtaine de mètres en dessous de nous. Nous sommes à l’entrée d’un nouveau petit bois. Nous avons le choix entre monter une pente de 60 mètres ou suivre le long de la rivière. Peu de chances pour qu’un camp soit installé juste au bord de la rivière dans un terrain aussi accidenté, la décision est rapidement prise de grimper. Je perds parfois de vue mon binôme, impossible de discerner un arbre ou un rocher d’un humain immobile. Nous sommes à 20 mètres du sommet lorsque que le faisceau d’une lampe déchire l’obscurité un bref instant. Nous nous stoppons net. Etait-ce dirigé sur nous ? Depuis combien de temps sommes-nous repérés ? Autant de questions qui me traversent l’esprit.
Des grésillements radios nous parviennent quelques minutes plus tard. Nous sommes bien au bon endroit, mais difficile de savoir si il s’agit du camp de base ou d’une patrouille. Nous ne sommes visiblement pas inquiétés, nous reprenons donc notre lente ascension.
A ce moment-là de l’infiltration nous avons tout pour réussir. Le bruit de la rivière en contrebas couvre nos déplacements et il est très facile de voir des mouvements se découper entre les troncs sombres des arbres et le ciel déjà clair au sommet de la butte. A l’inverse, en étant repliés sur nous-mêmes pour limiter notre signature, nous devons ressembler à des gros rochers comme tous ceux qui sont éparpillés le long de la pente, surement très sombre vu d’en haut.
J’ai d’ailleurs l’impression d’avoir perçu du mouvement entre deux troncs à une vingtaine de mètres de moi. Mon binôme me le confirme quelques instants plus tard en murmurant :
-« Deux patrouilleurs, tenue neige, déplacement de gauche à droite ».
Plus le temps de réfléchir, l’adrénaline prend le pas sur tout le reste. Je me cale sur un gros rocher au sommet de la montée. Je laisse glisser mon bonnet qui me tient trop chaud pour le remplacer par la capuche en maille de ma concealment vest. A 25 mètres environ sur ma gauche se tient un très grand bâtiment en bâche. Des voix nombreuses et de la lumière en émanent. Bingo ! Les patrouilleurs semblent loin, je fais donc signe à mon équipier de progresser vers la tente pendant que j’assure ses arrières.
Je suis couché à même le rocher, lorsqu’il passe 5-6 mètres devant moi. Entre ses jambes, j’aperçois un hostile qui approche en direction de la tente. Je chuchote en priant pour que l’un m’entende mais pas l’autre :
-« Falco, sur ta droite ! »
Il s’immobilise aussitôt, mais il est accroupi à 5 mètres de l’arbre le plus proche, son M14 pointé en direction de la tente. J’essaye de viser l’hostile, mais impossible de réaliser mon tir avec un allié qui occupe la moitié de mon réticule. L’opérateur ennemi est seul, et passe par miracle à moins de dix mètres de mon binôme sans le repérer.
Décidément, je n’ai même pas à vérifier qu’un G-spec d’origine est ce qui se fait de plus silencieux !
Il ne reste qu’une dizaine de mètres à parcourir à mon binôme pour entrer dans la tente géante, rapidement parcourus pour éviter de prendre des risques supplémentaires avec une nouvelle patrouille. Je couvre toujours ses arrières, mon œil scrutant à 180° le moindre signe d’alerte.
Je vois Falco s’introduire dans la tente. Fin de l’OP.
Il est 5h54.
Je le rejoins 2 minutes après, et découvre au moins 6 personnes dans la grande tente séparé en deux zones : un QG et un espace de vie. Notre infiltration est une réussite, nous n’avions pas été détectés.
En ressortant chercher mon bonnet, je découvre juste à côté un trou de mitrailleuse qui couvrait le chemin par lequel nous sommes arrivés. Heureusement que personne n’était en poste car nous n’avions absolument pas détecté la batteuse sur son support.
Nous découvrons également que nous avions bien fait de prendre sur la gauche lors de notre choix d’infiltration (« ? » sur la carte), car le chemin de droite menait directement à un point de défense placé derrière le P4 des hostiles. La route jusqu’au QG aurait été beaucoup plus longue et nous aurions partagé le chemin des patrouilleurs.
Après une période d’échange nous laissons nos camarades poursuivre leurs OP et reprenons la route. Nous profitons de la lumière enfin suffisante pour prendre deux photos en vitesse. Voici mon binôme :
Voici les défenseurs, une grosse pensée pour eux qui ont vécus des instants magiques :
Désolé pour le manque d'action, et si il y a des fautes je ne me suis pas relu mon cerveau est en vacances.
Edit : J'suis blazé, je viens de voir que les liens pour mes images de mon premier récit sont mort, y a plus qu'a recommencer....
Un van blanc et deux voitures de 5 places. Deux centimètres de neige verglacée recouvre les carrosseries, signe d’une présence assez ancienne.
Nous nous équipons en silence. La lune est pleine et aucun nuage ne vient bloquer ses rayons. Au bout de 5 minutes j’ai l’impression de voir comme en plein jour dans cette zone dégagée, la neige reflétant une grande partie de la lumière. J’ai mon G-spec Marui d’origine dans les bras, un sac 15L sur le dos contenant une paire de JVN, un peu d’eau et quatre barres de céréales, et par-dessus une concealment vest bien garnie pour casser la forme de mon corps. Je m’en passe habituellement de nuit mais vu la luminosité ambiante, pas le choix..
Nous entamons notre progression par un bon dénivelé positif qui échauffe les jambes. Aucunes traces de pas sauf celles que nous créons petit à petit. Petite pause après 10 minutes de marche pour reprendre notre souffle et écouter les alentours… RAS.
Une habitation en pierre se dessine petit à petit au-dessus de nous, la route y mène directement. Même si la zone n’est pas censée être occupé, nous nous approchons à pas de loup. Enormément de traces de pas devant la maison ainsi que des sillons laissés par un véhicule aux pneus larges.
Nous décidons après quelques instants de réflexion de ne pas emprunter ce même chemin mais de prendre un petit sentier en bordure de la forêt légèrement plus haut. L’épaisseur de neige est plus importante, et chaque pas fait un bruit monstre, chaque kilo tassant un peu plus la neige dans un crissement sonore.
Je rumine contre mon binôme qui ouvre le chemin tout en sachant intérieurement que je fais tout autant de bruit. Nous arrivons à notre premier checkpoint (« 2 » sur la carte). Je profite de cette courte pause pour sortir en silence les JVN de leur poche, et scrute le bois plus sombre à la recherche de patrouilleurs.
-« RAS, on avance en tiroir ».
-« Wilco ».
Nous faisons des petits bonds tour à tour pour avancer de 5 mètres, d’arbre en arbre, en se couvrant mutuellement. La silhouette verticale et sombre des arbres se fond parfaitement avec notre M90, seul le mouvement trahit notre avancée. Nous arrivons au second checkpoint, à la lisière de notre petit bois. Les branches épaisses des sapins empêchent de voir parfaitement de l’autre côté, mais suffisent à dévoiler la mauvaise nouvelle. Au lieu de la large plaine que nous nous attendions à découvrir, se tient un petit cours d’eau suivi de 10 mètres de découvert puis un épais buisson végétal qui semble difficilement pénétrable. L’avantage, c’est que le ruisseau couvre le bruit de notre approche. L’inconvénient ? Il va falloir le traverser.
Au loin, nous entendons quelqu’un tousser semble-t-il.
Nous suivons des traces de pas qui ont l’air anciennes qui descendent vers la gauche.
-« Psss, la ! Un passage » me signale mon binôme.
En effet un petit saut permet de passer de l’autre côté sans risques. Tomber dans 20 cm d’eau ce n’est pas la mer à boire, mais quand la température est négative, mieux vaut éviter.
Aussitôt après avoir traversé, nous avons confirmation que ce bosquet est impénétrable et qu’il est impossible de savoir ce qu’il se cache à l’intérieur.
-« Droite ou gauche ?? » me demande-t-il.
Sur ma droite, des traces nombreuses et profondes.
Sur la gauche, une seule emprunte de bottes se dessine.
-« Décide.. » est la seule réponse qu’il obtiendra de moi.
Suivant son instinct, nous partons donc sur la gauche dans un espace très à découvert. J’ai l’impression que nous sommes observés en permanence. La pression monte petit à petit. Je ne sens pas le froid mais j’ai conscience que mes gants sont légèrement mouillés. Nous arrivons au checkpoint 4 pour faire un point sur notre situation. Je surveille nos arrières aux JVN mais rien…
Sommes-nous les seuls à entendre le vacarme que nous semblons créer malgré nos précautions ? Foutu neige !
Un courant beaucoup plus fort se fait entendre une vingtaine de mètres en dessous de nous. Nous sommes à l’entrée d’un nouveau petit bois. Nous avons le choix entre monter une pente de 60 mètres ou suivre le long de la rivière. Peu de chances pour qu’un camp soit installé juste au bord de la rivière dans un terrain aussi accidenté, la décision est rapidement prise de grimper. Je perds parfois de vue mon binôme, impossible de discerner un arbre ou un rocher d’un humain immobile. Nous sommes à 20 mètres du sommet lorsque que le faisceau d’une lampe déchire l’obscurité un bref instant. Nous nous stoppons net. Etait-ce dirigé sur nous ? Depuis combien de temps sommes-nous repérés ? Autant de questions qui me traversent l’esprit.
Des grésillements radios nous parviennent quelques minutes plus tard. Nous sommes bien au bon endroit, mais difficile de savoir si il s’agit du camp de base ou d’une patrouille. Nous ne sommes visiblement pas inquiétés, nous reprenons donc notre lente ascension.
A ce moment-là de l’infiltration nous avons tout pour réussir. Le bruit de la rivière en contrebas couvre nos déplacements et il est très facile de voir des mouvements se découper entre les troncs sombres des arbres et le ciel déjà clair au sommet de la butte. A l’inverse, en étant repliés sur nous-mêmes pour limiter notre signature, nous devons ressembler à des gros rochers comme tous ceux qui sont éparpillés le long de la pente, surement très sombre vu d’en haut.
J’ai d’ailleurs l’impression d’avoir perçu du mouvement entre deux troncs à une vingtaine de mètres de moi. Mon binôme me le confirme quelques instants plus tard en murmurant :
-« Deux patrouilleurs, tenue neige, déplacement de gauche à droite ».
Plus le temps de réfléchir, l’adrénaline prend le pas sur tout le reste. Je me cale sur un gros rocher au sommet de la montée. Je laisse glisser mon bonnet qui me tient trop chaud pour le remplacer par la capuche en maille de ma concealment vest. A 25 mètres environ sur ma gauche se tient un très grand bâtiment en bâche. Des voix nombreuses et de la lumière en émanent. Bingo ! Les patrouilleurs semblent loin, je fais donc signe à mon équipier de progresser vers la tente pendant que j’assure ses arrières.
Je suis couché à même le rocher, lorsqu’il passe 5-6 mètres devant moi. Entre ses jambes, j’aperçois un hostile qui approche en direction de la tente. Je chuchote en priant pour que l’un m’entende mais pas l’autre :
-« Falco, sur ta droite ! »
Il s’immobilise aussitôt, mais il est accroupi à 5 mètres de l’arbre le plus proche, son M14 pointé en direction de la tente. J’essaye de viser l’hostile, mais impossible de réaliser mon tir avec un allié qui occupe la moitié de mon réticule. L’opérateur ennemi est seul, et passe par miracle à moins de dix mètres de mon binôme sans le repérer.
Décidément, je n’ai même pas à vérifier qu’un G-spec d’origine est ce qui se fait de plus silencieux !
Il ne reste qu’une dizaine de mètres à parcourir à mon binôme pour entrer dans la tente géante, rapidement parcourus pour éviter de prendre des risques supplémentaires avec une nouvelle patrouille. Je couvre toujours ses arrières, mon œil scrutant à 180° le moindre signe d’alerte.
Je vois Falco s’introduire dans la tente. Fin de l’OP.
Il est 5h54.
Je le rejoins 2 minutes après, et découvre au moins 6 personnes dans la grande tente séparé en deux zones : un QG et un espace de vie. Notre infiltration est une réussite, nous n’avions pas été détectés.
En ressortant chercher mon bonnet, je découvre juste à côté un trou de mitrailleuse qui couvrait le chemin par lequel nous sommes arrivés. Heureusement que personne n’était en poste car nous n’avions absolument pas détecté la batteuse sur son support.
Nous découvrons également que nous avions bien fait de prendre sur la gauche lors de notre choix d’infiltration (« ? » sur la carte), car le chemin de droite menait directement à un point de défense placé derrière le P4 des hostiles. La route jusqu’au QG aurait été beaucoup plus longue et nous aurions partagé le chemin des patrouilleurs.
Après une période d’échange nous laissons nos camarades poursuivre leurs OP et reprenons la route. Nous profitons de la lumière enfin suffisante pour prendre deux photos en vitesse. Voici mon binôme :
Voici les défenseurs, une grosse pensée pour eux qui ont vécus des instants magiques :
Désolé pour le manque d'action, et si il y a des fautes je ne me suis pas relu mon cerveau est en vacances.
Edit : J'suis blazé, je viens de voir que les liens pour mes images de mon premier récit sont mort, y a plus qu'a recommencer....
Re: Les histoires de tonton Simon..
Tiens je m’étonne de ne pas avoir raconté une des meilleures OP auxquels j’ai participé.
OP Ruby, Automne 2012.
Je reçois un message de l’organisateur me demandant de constituer un binôme de mon choix afin de réaliser une mission de renseignement.
Tiens ça s’annonce bien, Falco est aussi motivé que moi et nous passons les jours précédents à peaufiner notre matériel.
Nous nous rendons en civil le jour J dans le bâtiment qui abrite notre informateur, dans une petite ville tranquille de la Loire. Aussitôt arrivé, notre contact nous entraîne dans son garage, nous donne deux cartes Googles maps (dont une qui est un agrandi de l’autre avec les limites d’une zone en rouge), nous informe rapidement que nous devons déterminer si il y a de la présence hostile à cet emplacement et de quelle nature, et nous invite à partir sèchement car sa maison n’est pas sécurisé.
Nous démarrons à toute vitesse pour partir en prenant le premier chemin qui s’offre à nous, pas le temps de localiser la zone d’intervention, d’abord se mettre à l’abri.
Après 10 minutes de voiture sur une départementale dans le stress de croiser quelqu’un de connu ou d’être suivi, nous nous arrêtons au bord d’un lac sur un parking pour nous repérer. Je lance le GPS et essaye de reconnaître les villages présents sur la carte. Nada.
Pour autant nous finissons par reconnaître la zone « hostile » comme une forêt sur laquelle nous avons déjà évolués, cela va bien nous aider. Il est 16H, il nous reste donc à peine trois heures de soleil.
Nous décidons de nous diriger vers un point en hauteur, à 800 mètres à vol d’oiseau de la zone hostile pour une observation à longue distance. Nous garons la voiture à 20 minutes à pied de cette zone d’observation. Nous sommes toujours en civil, Falco avec sa paire de jumelles dans sa veste, et moi avec ma lunette de sniper glissé dans ma manche et l’appareil photo en bandoulière, mon AEP au fond d’une large poche même si nous sommes très éloignés de la zone sensible. Nous avons une vue dégagé sur une clairière de la zone hostile, mais les arbres sont encore trop feuillus pour voir le reste du terrain.
Les minutes passent et nous nous demandons si notre observation à si longue distance est judicieuse..
Soudain Falco m’annonce un contact sur le bord de la clairière. Je lâche ma lunette et prend mon reflex. Le 18-200 est bien maigre à cette distance, mais j’espère qu’on pourra décerner quelque chose .. Je shoot plusieurs fois les silhouettes avant qu’elles disparaissent de mon champ de vue.
Quelques minutes plus tard, Falco m’annonce de nouveaux contacts marchants dans le sens inverse toujours sur le même bord de la clairière.
Bingo !
Des binômes qui patrouillent vraisemblablement armés autour d’une position, c’est un très bon début en termes de renseignement !
Nous attendons encore quelques minutes puis retour à notre véhicule, nous informons le commandement de nos avancés.
Maintenant que nous sommes sur d’une présence hostile sur zone, nous devons essayer de la quantifier. Nous décidons de faire un grand tour en voiture pour arriver à 2 kilomètres du bord de la clairière qui regorge de contacts. En passant par les bois, à pied et toujours en tenue de randonneur, nous allons essayer d’arriver à proximité de la route qui longe la clairière pour comptabiliser les éventuels véhicules de nos hostiles avant la tombée de la nuit. Après une progression assez longue à travers sous-bois, champs et sentiers, nous arrivons enfin au bord de cette route qui est déserte. Nous la longeons de 500 mètres dans chaque sens à l’abri des regards mais choux blanc, aucune voiture. Nous prenons le chemin inverse à travers bois pour rejoindre notre propre voiture. Vu que la nuit est tombé, nous jugeons « Safe » de rouler sur la route afin de repérer un véhicule stationné, mais toujours choux blanc… Il est 20h45.
Nous nous éloignons de plusieurs kilomètres de la zone afin de faire un point et nous restaurer. Le commandement nous apprend qu’un groupe d’intervention prendra d’assaut la zone hostile à 1h00 du matin en fonction de nos renseignements.
Nous prenons l’initiative avec Falco de retourner nous infiltrer à l’intérieur de la zone hostile pour fournir d’avantage d’informations au groupe d’assaut, nous avons trop peu d’éléments à leur communiquer actuellement …
Plus question de tenue de randonneur, nous enfilons notre tenue en M90 qui nous donne des ailes et fait oublier le froid et la fatigue, il est maintenant temps de choisir notre armement ! Je décide de laisser mon bolt dans le coffre au profit de mon AEP marui avec silencieux qui sera bien plus utile par cette nuit noire. Falco quand à lui prend son KAC PDW, je prends donc un unique sac à dos pour deux avec un peu d’eau, des barres de céréale, un poncho, un sécateur, une frontale et une couverture polaire. Une petite séance de camo facial et nous sommes prêts à partir, l’adrénaline est bien présente…
Pour les oreilles non camouflés, c'est que j'avais un bonnet juste avant
La suite arrive.
OP Ruby, Automne 2012.
Je reçois un message de l’organisateur me demandant de constituer un binôme de mon choix afin de réaliser une mission de renseignement.
Tiens ça s’annonce bien, Falco est aussi motivé que moi et nous passons les jours précédents à peaufiner notre matériel.
Nous nous rendons en civil le jour J dans le bâtiment qui abrite notre informateur, dans une petite ville tranquille de la Loire. Aussitôt arrivé, notre contact nous entraîne dans son garage, nous donne deux cartes Googles maps (dont une qui est un agrandi de l’autre avec les limites d’une zone en rouge), nous informe rapidement que nous devons déterminer si il y a de la présence hostile à cet emplacement et de quelle nature, et nous invite à partir sèchement car sa maison n’est pas sécurisé.
Nous démarrons à toute vitesse pour partir en prenant le premier chemin qui s’offre à nous, pas le temps de localiser la zone d’intervention, d’abord se mettre à l’abri.
Après 10 minutes de voiture sur une départementale dans le stress de croiser quelqu’un de connu ou d’être suivi, nous nous arrêtons au bord d’un lac sur un parking pour nous repérer. Je lance le GPS et essaye de reconnaître les villages présents sur la carte. Nada.
Pour autant nous finissons par reconnaître la zone « hostile » comme une forêt sur laquelle nous avons déjà évolués, cela va bien nous aider. Il est 16H, il nous reste donc à peine trois heures de soleil.
Nous décidons de nous diriger vers un point en hauteur, à 800 mètres à vol d’oiseau de la zone hostile pour une observation à longue distance. Nous garons la voiture à 20 minutes à pied de cette zone d’observation. Nous sommes toujours en civil, Falco avec sa paire de jumelles dans sa veste, et moi avec ma lunette de sniper glissé dans ma manche et l’appareil photo en bandoulière, mon AEP au fond d’une large poche même si nous sommes très éloignés de la zone sensible. Nous avons une vue dégagé sur une clairière de la zone hostile, mais les arbres sont encore trop feuillus pour voir le reste du terrain.
Les minutes passent et nous nous demandons si notre observation à si longue distance est judicieuse..
Soudain Falco m’annonce un contact sur le bord de la clairière. Je lâche ma lunette et prend mon reflex. Le 18-200 est bien maigre à cette distance, mais j’espère qu’on pourra décerner quelque chose .. Je shoot plusieurs fois les silhouettes avant qu’elles disparaissent de mon champ de vue.
Quelques minutes plus tard, Falco m’annonce de nouveaux contacts marchants dans le sens inverse toujours sur le même bord de la clairière.
Bingo !
Des binômes qui patrouillent vraisemblablement armés autour d’une position, c’est un très bon début en termes de renseignement !
Nous attendons encore quelques minutes puis retour à notre véhicule, nous informons le commandement de nos avancés.
Maintenant que nous sommes sur d’une présence hostile sur zone, nous devons essayer de la quantifier. Nous décidons de faire un grand tour en voiture pour arriver à 2 kilomètres du bord de la clairière qui regorge de contacts. En passant par les bois, à pied et toujours en tenue de randonneur, nous allons essayer d’arriver à proximité de la route qui longe la clairière pour comptabiliser les éventuels véhicules de nos hostiles avant la tombée de la nuit. Après une progression assez longue à travers sous-bois, champs et sentiers, nous arrivons enfin au bord de cette route qui est déserte. Nous la longeons de 500 mètres dans chaque sens à l’abri des regards mais choux blanc, aucune voiture. Nous prenons le chemin inverse à travers bois pour rejoindre notre propre voiture. Vu que la nuit est tombé, nous jugeons « Safe » de rouler sur la route afin de repérer un véhicule stationné, mais toujours choux blanc… Il est 20h45.
Nous nous éloignons de plusieurs kilomètres de la zone afin de faire un point et nous restaurer. Le commandement nous apprend qu’un groupe d’intervention prendra d’assaut la zone hostile à 1h00 du matin en fonction de nos renseignements.
Nous prenons l’initiative avec Falco de retourner nous infiltrer à l’intérieur de la zone hostile pour fournir d’avantage d’informations au groupe d’assaut, nous avons trop peu d’éléments à leur communiquer actuellement …
Plus question de tenue de randonneur, nous enfilons notre tenue en M90 qui nous donne des ailes et fait oublier le froid et la fatigue, il est maintenant temps de choisir notre armement ! Je décide de laisser mon bolt dans le coffre au profit de mon AEP marui avec silencieux qui sera bien plus utile par cette nuit noire. Falco quand à lui prend son KAC PDW, je prends donc un unique sac à dos pour deux avec un peu d’eau, des barres de céréale, un poncho, un sécateur, une frontale et une couverture polaire. Une petite séance de camo facial et nous sommes prêts à partir, l’adrénaline est bien présente…
Pour les oreilles non camouflés, c'est que j'avais un bonnet juste avant
La suite arrive.
Dernière modification par Simon le 04 sept. 2013 18:02, modifié 1 fois.
- Ariegeboy
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Re: Les histoires de tonton Simon..
Début de récit passionnant et immersif ! Me tarde de lire la suite !
#Bagarre&Saucifflard
Re: Les histoires de tonton Simon..
Affirmatif.
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Re: Les histoires de tonton Simon..
Super récit, super photos, Merci pour le partage
Re: Les histoires de tonton Simon..
Très sympa comme récit, ça donne vraiment envie.
- Renan
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Re: Les histoires de tonton Simon..
La suite! La suite =3
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Re: Les histoires de tonton Simon..
qu'est ce que j'aimerai faire des op comme ça! gé-nial!
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