Les histoires de tonton Simon..

Allez papy, raconte nous encore comment tu as decimé l'equipe adverse bille à billes !
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River Green
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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par River Green » 17 nov. 2013 20:39

Bien sympa cette vidéo ! Jolie face veil :)
/! *-* Fougère qui tire à vue *-* /!
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:) Keep smile, you're snipe :D

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greg hanson
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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par greg hanson » 23 janv. 2014 22:06

Simon a écrit :Peut-être une prochaine histoire :

http://www.youtube.com/watch?v=L6wk6Xm1 ... e=youtu.be
A regarder obligatoirement en 1080 HD, sinon c'est horrible.
On voit plus d'un Sniperlandais sur la vidéo !

Mais en attendant faut que je finisse mon feedback pour le TCH 2013. :arrow:

ah ben oui, j'y étais là !!!!!!!!!
Très belle OP.
Lenteur egale precision, precision egale vitesse

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Ariegeboy
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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par Ariegeboy » 23 janv. 2014 22:44

T'es bonne quand tu portes du pencott 8)

Vivement le récit !
#Bagarre&Saucifflard

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Simon
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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par Simon » 11 févr. 2014 19:40

Grâce à monsieur Fred :P

http://www.media-snipe-info.net/
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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par Simon » 27 juil. 2016 22:18

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Après des mois d’attente


17.30

Nous venons d’arriver sur notre zone insertion, rassemblé avec d’autres binômes qui évolueront sur le même périmètre que nous.
Notre matériel est déjà prêt, mais nous le peaufinons selon notre ressenti au vu des conditions climatiques. J’abandonne donc duvet et polaire au profit de 3 litres d’eau supplémentaire.
Sac : 3.5 kilos
Eau : 8 kilos
Nourriture : 1.5 kilos
Vêtements (sous-vêtements techniques, change, ghillie, veste goretex) : 2 kilos
Couchage (poncho, sursac couchage goretex, chaufferettes) : 0.8 kilo
Glock 18C + chargeur L96 : 1 kilo
Recon kit bag avec materiel topo : 1.2 kilos.

Je pars donc avec 18 kilos sur moi, et 6 kilos de bolt supplémentaire. Le gros avantage de cet emport est le poids qui va se réduire fortement au fur et à mesure du temps.

Massio a sensiblement le même emport, avec un G36 en dotation principale.

22.00

Nos téléphones s’allument, des coordonnées UTM s’affichent, et la montée sinueuse vers Valdeblore commence. Nous arrivons sur un parking de la Bolline, petit village de montagne, ou nous attend un camion de transport de troupe datant visiblement de la seconde guerre mondiale.

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BSO Style !

Nous nous entassons à l’arrière du camion, sur des bancs ou debout dans le noir dans un équilibre précaire, et partons vers l’inconnu.
Le ciel est dégagé et les étoiles sont visibles. La lune nous baigne d’une lumière rassurante.

Un premier stop est fait peu après être entré dans une forêt. Notre contact local nous fait passer des bâches pour nous dissimuler, nous expliquant que nous devons passer un poste frontière hostile.
Nous reprenons donc la route sans aucun bruit, collés les uns aux autres.

Le poste frontière est atteint au bout de 10 minutes. Des lampes balaient le camion et le responsable du checkpoint interroge le chauffeur. Après des échanges verbaux assez tendus, notre chauffeur arrive à négocier son passage sans fouille approfondie, et nous atteignons notre destination finale 10 minutes plus tard.
Nous sortons du camion sans sac ni armement, afin d’être briefés dans un bunker datant lui aussi de la seconde guerre mondiale. La différence de température est sensible, l’épaisseur de la pierre conservant le froid.

Un partisan cagoulé commence à nous briefer sur le contexte géopolitique lorsque que de fortes détonations retentissent dans les couloirs étroits du bunker, suivis de coups de feu. Un autre partisan nous entraîne dans une succession de couloirs afin de s’échapper du bunker. Nous le suivons tant bien que mal, sans lumière autre que sa lampe torche, et débouchons sur une sortie latérale du bunker. La camion a été déplacé et nous attend à une vingtaine de mètres. Nous sommes les premiers à remonter dedans avec Massio, et nous nous entassons sur les roues de secours. Une fois le camion plein celui-ci redémarre tout en étant pris à parti par des grenades. Les combats font toujours rage dans le bunker. Le chauffeur s’engage sur un chemin qui s’éloigne du bunker, mais les dommages au véhicule sont tels qu’il s’arrête au bout de 5 minutes. Nous sommes désormais à pied et livrés à nous même, mais équipés. L’arrivée d’un véhicule léger hostile nous oblige à nous jeter successivement contre la paroi d’un chemin et dans la pente qui le borde. Dès que la situation se calme nous trouvons une nouvelle position d’attente plus éloignée avec Massio et le binôme Mino & Kamikazen que nous connaissons bien. Nous attendons un sms de notre contact pour avoir une première mission, le briefing ayant tourné court. La pente est telle que nous ne pouvons nous allonger, et rester assis est douloureux pour les pieds.

01.15

Nos téléphones reprennent vie et des coordonnées UTM nous sont données pour trouver une boîte aux lettres mortes (tube PVC kaki) situé à quelques kilomètres. Nous partons aussitôt et faisons route commune avec l’autre binôme, en décidant de rester sur les sentiers pour ne pas faire trop de bruit dans les pentes caillouteuses et progresser rapidement et surement. Nous arrivons sans encombre à destination. Après avoir aidé sans succès nos camarades pendant une vingtaine de minutes à chercher leur boite aux lettres, nous nous dirigeons vers la nôtre qui est 800 mètres plus loin.

04.00

Nous commençons une fouille méthodique de la zone en nous aidant d’une frontale avec filtre rouge.

05.00

Ne trouvant rien au bout d’une heure, nous décidons de nous reposer sous un sapin 60 mètres plus loin en attendant les premières lumières du jour.

05.40

On s’y remet, mais impossible de trouver quoique ce soit malgré avoir retourné chaque caillou, soulevé chaque branche et inspecté chaque tronc. Je vérifie les coordonnées sur mon Foretrex, et repositionne précisément le point sur notre carte papier grâce à mon carré de report, mais nous sommes bien au bon endroit.

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#Ouestceput***detube?

On continue donc de chercher.

07.50

Conscients que le temps qui tourne ne joue pas en notre faveur, nous prenons contact avec le partisan qui a géré notre insertion. Celui-ci nous transmet des ordres de mission par téléphone. Une première mission de renseignement et d’élimination doit être réalisée à partir de 08.00 sur un archevêque rallié à nos opposants. Nous devons également détruire un boitier relai de fibre optique situé sur la crête, semi enterré, sans avoir de position précise ni de limite horaire.

Si 08.00 concerne le samedi, alors nous sommes déjà en retard et trop loin pour arriver rapidement et discrètement. Nous espérons donc que cette mission est pour le dimanche, tout en n’étant sûr de rien étant donné que cette mission est partagée avec l’ensemble des autres binômes largués avec nous.

Nous décidons donc de partir nous prépositionner sur les hauteurs du bois, pour être en mesure d’arriver rapidement sur la crête lorsque les coordonnées du boitier seront communiquées.

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Commence ainsi une longue montée, loin de tout sentier, en azimut direct. Les seuls êtres vivants que nous rencontrons sont des biches, des sangliers et des écureuils. Les jambes chauffent mais c’est le prix de la sécurité.

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Qui a vu Bambi au milieu de la photo ?

12.30

Nous sommes en attente dans une pente très forte ou il est quasiment impossible de se reposer, située entre la crête et le point d’embuscade de l’archevêque. Nous apprenons alors que ce dernier a été abattu, la mission était donc belle et bien ce matin. Gros coup au moral …
Nous l’avons raté mais heureusement d’autres binômes ont été efficaces et cela n’a donc pas d’incidence sur nous.

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L’archevêque de son vivant, entouré de sa garde !

On reste en « repos » tant qu’on peut.

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Simon en PLS. Safety first.

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Massio pas mieux. On note le professionalisme.



15.23

« Coordonnées boitier fibre : 32T 0354623 4878955 »
C’est reparti ! Nous sommes beaucoup trop à l’ouest et il faut revenir sur nos pas, puis continuer la montée. Nous choisissons de continuer à monter tout droit, loin des itinéraires proposés par notre carte. Mon fusil me sert rapidement de bâton de marche pour monter, et de canne pour reprendre mon souffle. Nous ne nous économisons pas pour arriver rapidement aux coordonnées transmises.

16.45
Nous observons la crête qui n’est plus que 10 mètres au-dessus de nous. La crête est large et plate, recouverte d’herbe bien verte, le paysage est très agréable même si nous sommes sous tension à l’approche de notre objectif.

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C’est calme, trop calme…


Nous entamons la recherche du boitier sur les coordonnées communiquées, assurant tour à tour la protection de notre binôme et les fouilles méthodiques. Nous faisons choux blanc une fois de plus, et il n’est vraiment pas évident de localiser une zone de recherche restreinte vu la précision du Foretrex sur les 30 derniers mètres.
J’ai l’idée de l’étalonner sur place, et en retour l’aiguille numérique pointe 6 mètres devant moi. Je fais des petits pas dans cette direction en balayant le sol à la recherche de traces de terre fraichement retournée mais rien.
Heureusement Massio passait derrière moi et repère le boitier à un mètre sur ma gauche, j’aurais pu passer 3 fois dessus sans le voir !
Je me poste sous un sapin pour le couvrir, ayant en visu les deux côtés de la crête, tandis que Massio sort son multitool et procède au sabotage du boitier.

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17.30

Nous trouvons également dans le boitier une enveloppe qui nous est destinée. Celle-ci contient nos deux prochaines missions :

- Nous devons éliminer un partisan du NDO qui a volé un dossier sensible « Tight Belt » (et son garde du corps) qui évacue la zone de conflit en véhicule. Heureusement le chauffeur est une taupe et simulera une panne sur un point déterminé à 20.00 ce soir, point qui est tout en contrebas de notre position, à quasiment 1000 mètres de dénivelé. Nous devrons faire attention à ne pas le blesser dans l’échange de tir.
- Nous devrons également éliminer à 09h30 le lendemain le leader hostile qui dirige les forces du NDO. Une photo permet son identification.

Nous nous éloignons de la position du boitier par sécurité, sans encore trop savoir par ou se diriger.

17.55

Nous recevons les coordonnées du point d’embuscade du véhicule, et nous mettons immédiatement en route car notre contact local nous informe que nous devons obligatoirement repasser par la position de notre boite aux lettres morte de ce matin pour y récupérer des informations nécessaires à l’embuscade : un faux dossier pour remplacer l’original.


Image[/center]
Les détails, tout est dans les détails …


Nous calculons donc que nous n’avons que 75 minutes pour redescendre dans la vallée à notre position de ce matin pour avoir le temps de chercher cette boite avant de retourner se mettre en position d’embuscade.
J’ouvre donc mon sac à dos, y dépose mon cerveau et les revendications syndicales de mes doigts de pieds, et entame la descente à toute allure suivi de Massio. Nous prenons un minuscule sentier et faisons attention à l’approche des GR que nous sommes obligés de traverser pour redescendre.
A mi-descente, Massio repère une sentinelle 100 mètres devant nous. Celle-ci est statique, bien placée au croisement d’un GR et de multiples petits sentiers. Nous ne prenons pas le risque de passer à proximité, et réalisons un large détour tout en quittant définitivement ce qui pourrait ressembler à un sentier pour du hors-piste.

18.50

Nous traversons en sens inverse de ce matin des prairies proches de Saint-Dalmas, pour arriver sur notre position de recherche. 45 minutes de fouille ne nous avancent pas plus, même en étalonnant toutes les 2 minutes mon GPS.

19.40

Nous finissons par contacter l’orga pour lui demander si nous sommes bien à la bonne position. Nous comprenons alors avec lui qu’il y a eu une erreur dans la transmission des coordonnées, et que n’avions aucune chance de trouver quoi que ce soit ici. Il nous indique alors de poursuivre sur l’embuscade de notre HVT.

19.45

Nous sommes au pas de course pour arriver avant le véhicule sur place, et le fait que mon cerveau soit toujours dans mon sac est une bonne chose !

19.55

On y est ! Je me place à 25 mètres du point d’arrêt supposé du véhicule, dans l’axe, et Massio quand à lui se place à 20 mètres sur les 3 heures pour traiter ceux qui descendraient côté conducteur.
Je récupère mon cerveau, ma ghillie et mon boonie hat dans mon sac, j’arme mon bolt, et je pose mon Glock 18C au sol. L’attente commence.

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20.30

Toujours rien en vue, on espère ne pas s’être trompé d’endroit.

21.00

Je me déplace pour me cacher derrière un buisson à 5 mètres du point d’arrêt supposé, armé uniquement de mon Glock. Il commence à faire trop sombre pour utiliser l’artillerie lourde sereinement.

21.05

Un bruit de moteur approche, et le rythme cardiaque monte.
Le véhicule, un pick-up, cale parfaitement devant moi, avec 3 personnes à l’intérieur. Le chauffeur sort et se dirige vers le capot. Le garde du corps sort à son tour du pick-up, inspecte les horizons, et va rapidement ouvrir la portière arrière de son client en lui conseillant de racheter un nouveau véhicule.
Je ne suis qu’à 2 mètres d’eux, totalement immobile et plaqué au sol.
Les 3 hommes sont regroupés et commencent à discuter de la panne lorsque j’ouvre le feu en m’avançant sur eux. Mes deux cibles prennent chacune deux impacts, tandis que le chauffeur crie qu’il est avec moi. Je check rapidement les corps et crie pour que Massio me rejoigne. Celui-ci n’avait aucune vision de la scène et manque de m’abattre. Heureusement pas de casse. Nous quittons immédiatement la zone en laissant le chauffeur charger les deux corps dans le véhicule.

22.15

Nous trouvons un petit coin calme et isolé pour reprendre des forces. On fait le point sur notre emport, et sur le niveau d’eau qui a bien baissé pendant cette journée ou les températures sont bien montées. J’ai bu 5 litres et il m’en reste donc 3 pour cette nuit et pour le lendemain.

Nous faisons un point topo pendant notre repas, afin de déterminer notre approche de cette nuit et des itinéraires d’extractions de secours.
On se met d’accord pour mettre le réveil à 02.30 pour décoller à 03.00 au plus tard, afin d’arriver avant 05.00 sur notre zone de tir. Le créneau 02.00 – 05.00 est le plus propice pour maximiser les chances de ne rencontrer personne.

23.15

J’enfile mon sous-pantalon technique en vue de la nuit qui s’annonce fraîche sans duvet ni polaire ni tapis de sol. Nous avons uniquement un poncho sous nous. Je m’endors donc péniblement, toujours avec ce sentiment d’être traqué et suivi.

01.30

Je me réveille en grelotant, la rosée du matin a commencé à faire effet. Je sors de mon sac une chaufferette adhésive que je colle sur mon dos, me glisse dans mon sursac goretex épais comme un kleenex, et retourne à la recherche du repos.

02.25

Le réveil sonne, mais nous avons déjà les yeux ouverts. Nous plions le matériel et partons pour 03.00 pétante.
La progression est lente et minutieuse, nous faisons des arrêts réguliers pour écouter notre environnement. Nous traversons des prés baignés de lumière lunaire, à l’abri des herbes hautes, les alentours sont magnifiques. Nous avons quasiment 300 mètres de dénivelé positif pour arriver en position, et les péripéties de la veille se ressentent dans les jambes pour nous deux.

04.45

Nous arrivons sur place, et essayons de nous blottir 30 minutes chacun contre un arbre pour attendre une fois de plus les premières lueurs pour découvrir l’agencement de la zone.

05.40

La zone est très dense en sapins et en arbustes, en surplomb par rapport à la route, et les lignes de vues sont bloquées très rapidement. Mon tir ne pourra pas être à plus de 45 mètres, et je n’aurais surement qu’une ou deux occasions. J’utilise le multitool de Massio pour aménager ma zone pour l’attente, maximiser mes chemins de repli et dégager l’axe de tir.


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On a déjà connu mieux comme fenêtre de tir !





Nos sacs nous attendent 60 mètres au-dessus de nous, afin d’être le plus mobile possible après le tir.
Commence alors une longue attente, dans une ambiance taciturne.

08.30

Des patrouilleurs arrivent en véhicule sur place et déposent une barrière de checkpoint.
Deux individus restent sur place et surveillent ce point. Cela ne change rien pour nous, nous restons allongés et ne les regardons pas.

09.30

Je suis toujours allongé, sachant que je dois tirer accroupi, mais je ne me relèverais qu’au dernier moment.

09.31

Un véhicule approche rapidement.

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Notre cible, qui va être rejoint par un garde du corps à l’arrière


Je serre fort mon L96 AWS contre moi, et le ramène le long de mon corps. J’entends le véhicule freiner et me met en position. Massio me signale notre cible à l’arrière de la Jeep.

Je centre la cible dans mon réticule, bloque ma respiration, et presse la détente.

J’entends le bruit réconfortant de la mécanique qui claque contre mon oreille, mais ne distingue pas ma munition couleur ocre qui s’envole.

Un *poc* distinctif se fait entendre, tandis que je recharge. Massio me demande de tirer de nouveau et je m’exécute. Le garde du corps sur la jeep pousse un cri avant de mourir sous mon deuxième tir.

Des tirs fusent, sans être ciblés. Nous décrochons sur les hauteurs sans être détectables, grâce à la densité de la végétation. Nous récupérons les sacs et montons encore de 80 mètres pour être hors de danger. Je mets bien 5 minutes à récupérer mon souffle, partagé entre adrénaline, stress et effort physique. On enlève des couches de vêtements afin de se préparer au retour (Je dis « on », mais c’est en fait un « je » car Massio est le seul être humain à garder une veste Gore-tex en plein soleil, un vrai suédois le gaillard !). Nous sommes assez large dans notre créneau horaire, et décidons une fois de plus de faire du hors-piste en s’éloignant des axes ou l’on pourrait être attendus.

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10.45

Un passage compliqué de notre extraction consiste à retraverser le GR de jour, pour ensuite s’enfoncer de nouveau dans les prairies qui bordent Saint-Dalmas. Nous enchaînons les passages de clôture électriques et arrivons de plus en plus proche de notre point extraction. Nous faisons une halte à 600 mètres pour ne pas être en avance.

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On sent un peu la fatigue :°]



12.27

Nous sommes à 50 mètres du point d’évacuation, couchés dans des herbes assez hautes derrière des buissons, à compter les secondes jusqu’à la fin.

12.32

Un Defender arrive par la route de terre, et s’arrête de l’autre côté d’un petit pont.
Massio prend les devants et s’avance vers le véhicule en le visant avec son G36. Je ferme la marche en surveillant nos arrières. Il s’agit bien d’un allié et nous embarquons à l’arrière du véhicule.

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Rêve de Massio : Monter dans le Defender ! Check !



Fin du challenge de la Plume Blanche 2016 pour nous. Nous apprenons en descendant du véhicule que notre binôme, « Kilo » est le seul à être allé au bout.

Nous avons le plaisir de repartir avec un trophée, et un pass privilégié de nos amis de la Delta Corse.
Le plus beau dans cette aventure reste pour moi le dépassement de soi qu’il est nécessaire de réaliser en binôme, et le cadre qui est chaque année plus envoutant !

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Merci à Strike et à toute son équipe pour l’organisation colossale. Un gros gros travail a été fait sur les accessoires / véhicules / tenues et cela ajoute beaucoup à l’évènement. Comme d’habitude l’aspect sécurité / communication / transparence est juste irréprochable, félicitations !
Merci à tous ceux qui ont pris part à l’aventure, d’un côté ou de l’autre, ainsi qu’à la municipalité.
Merci à nos chefs cuisinier du dimanche midi, les merguez aux herbes étaient juste excellentes.
Merci à nos ASP qu’on adore de nous avoir redéposés à notre voiture, on apprécie :°]
Pensée pour les Jok’Air pour le soutien avant pendant et après, et big-up à mon Massio !

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Merci une fois de plus pour nous permettre de vivre notre passion à fond !

VI JAKTEN TIL WALHALL !
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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par Hysterio139 » 28 juil. 2016 8:39

Petite lecture du matin, claire, bien écrite, ça fond sur la langue comme un pavé de rumsteak cuit sur un BBQ !

Merci pour ce jolie récit et félicitation pour ce résultat !

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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par Ariegeboy » 28 juil. 2016 9:09

Une belle épopée, ça vend du rêve ! Bravo à vous deux !

Ça me donne envie de revenir l'an prochain :twisted:
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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par Scrounz » 28 juil. 2016 14:12

Merci pour ce récit tant attendu !

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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par chodevant » 28 juil. 2016 17:46

sympa comme recit avec de belle photos
je suis ici pour apprendre à faire la différence entre un bon et un mauvais sniper, car comme on le sait tous, un mauvais sniper il voit un truc il tire alors que le bon sniper, lui, il voit un truc ben il tire mais c'est un bon sniper. :mrgreen: :mrgreen:

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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par loky » 30 juil. 2016 15:29

Ça rappelle de bons souvenirs :)

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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par benounn V2 » 08 août 2016 9:54

Un très grand bravo à vous, une belle victoire bien méritée!

La lecture de ton récit m'a rappelé de bons souvenirs, puisque nous avons vécu quelques aventures identiques!


Il semblerait que cette année les missions "annexes" et les mises en situations ont été améliorée. La difficulté a été j'imagine plus élevée également.
Le nombre de binôme arrivant au bout de la mission est un bon indicateur de la difficulté rencontrée.

Chapeau aux organisateurs qui ont su bien doser les épreuves pour que se soit "dur mais réalisable"!


Maintenant, il faut regarder vers l'avenir et les difficultés plus grandes encore qui vous attendent au Corsicastan!
J'espère que vous aurez l'occasion de répondre favorablement à cette invitation. ça vaut vraiment le déplacement!

PS: j'ai pas vu bamby!
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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par chodevant » 08 août 2016 10:04

benounn V2 a écrit :Maintenant, il faut regarder vers l'avenir et les difficultés plus grandes encore qui vous attendent au Corsicastan!
J'espère que vous aurez l'occasion de répondre favorablement à cette invitation. ça vaut vraiment le déplacement!
c'est pas si dur que ca, ca commence deja par une ballade en bateau et un bain de mer :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
je suis ici pour apprendre à faire la différence entre un bon et un mauvais sniper, car comme on le sait tous, un mauvais sniper il voit un truc il tire alors que le bon sniper, lui, il voit un truc ben il tire mais c'est un bon sniper. :mrgreen: :mrgreen:

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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par ASEF » 28 août 2016 16:41

C'est encore avec plaisir que je relit ce retex ! ;)

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Re: Les histoires de tonton Simon..

Message par Simon » 24 oct. 2016 16:37

Merci à vous.
Il faut que je prenne le temps de poster nos données Foretrex et le trajet parcouru sur la carte.
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