Training airsoft "St-Ghillem"
Publié : 13 nov. 2011 11:35
Bon! J'ai pris un bain, dormi; mangé, pris une bière et passé ma genouillère, je peux me lancer dans un petit retex des familles!
Il est a peut près 11h le 11/11/2011, je viens d'arriver sur Gignac dans ma petite Clio. Le rendez-vous est a l'à demi, j'en profite donc pour désaltérer mon automobile. Moins d'un quart d'heure plus tard, je suis klaxonné par un Marsouin guilleret et son chien. Il faudra moins de 5 minutes pour voir arriver un Oliva sur-motivé qui prends la tête de notre petit convoi.
Rien que sur cette insertion en voiture, le ton est donné! Le relief est bien présent et la route sportive. Faites de lacet, trop étroite pour laisser passer de front deux véhicules et bien entendue, encombrée...
Après une petite demi-heure de préparation, le temps d'enfiler mon treillis, mon gilet et de grailler mes chargeur, nous voilà en route. Le dépaysement se fait presque immédiat! Très vite, nous quittons la route forestière pour un sentier sur lequel nous ferons une petite pause le temps d'avaler un repas chaud (mon emport question bouffe s'affine mes amis!) avant de reprendre notre piste que nous quitterons pour un sentier tracé par le maître des lieux lui-même.
Nous pénétrons dans un autre monde! Littéralement...
Pitons rocheux, buis denses a ras de terre, pins torturés dignes des estampes japonaises s'ajoutent a un ciel bas et des lambeaux de brouillard pour nous dépayser complètement. Étant plus esthète qu'airsofteur, je manifeste bruyamment mon admiration et ma fascination sous le vocable suivant que je passerait le reste de la balade à asséner a chaque point du vue: "Putain c'est beau!!!"
Après un rien de marche et un "petit" dénivelé qui nous mène sur un sommet proche, Titi nous annonce qu'il est temps de tester le sniper qui sommeil en nous!
Devant nous, un dévers assez prononcé et recouvert de brume nous promet une belle chasse a l'homme. L'homme, d'ailleurs, nous annonce clairement la nature de l'objectif. Marsouin et moi devons suivre la vallée, au milieu, se trouve un piton rocheux, notre cible sera dessus!
A notre charge de la rejoindre et de lui placer une bi-bille, si possible sans se faire voir.
Après une petite vérification du matériel, nous partons droit devant, Marsouin en tête. Il ne faudra pas compter sur le télémètre, le pauvre est déboussolé par le brouillard et ne parviens pas a trouver son cul avec ses deux mains...
Au bout de quelques minutes d'une progression prudente, retentisse quelques mesures sifflée d'un célèbre western spaghetti... Nous ne pouvons nous empêcher d'échanger un sourire.
L'escalade d'une petite butte nous donnera un premier visuel sur notre cible, a peine visible en raison du brouillard. Une estimation rapide nous fait dire qu'on est a plus de 120m de la cible. Nous décidons donc d'avancer d'encore un bon 60m mais sous couvert d'un petit ru.
Le choix ne s'avérera pas judicieux. En grimpant un autre relief pour reprendre un visuel sur l'objectif, on réalise qu'on s'est décalé très largement sur la gauche et que Titi est en réalité dans notre dos! Demi-tour!
Nous reprenons un couvert et tentons de ne pas trop jouer aux sangliers. Avec assez peu de succès...
Nous finissons par atteindre un petit promontoire d'où nous somme sûr de pouvoir prendre notre tir!
Décision est prise, Marsouin avise un énorme rocher planté de quelques pins comme plate-forme de tir et se mets de devoir de l'escalader pendant que je plaque dans un trous d'où je peux le couvrir.
Je n'aurais pas longtemps a attendre pour voir Titi émerger du brouillard. Sa silhouette est floue a cause du brouillard et j'estime sa distance a 60 bons mètre. Trop risqué pour moi d'engager. Je suis ne suis pas sûr de l'atteindre du premier coup. Je décide donc d'attendre tout en le gardant au centre de mon réticule. Marsouin n'est toujours pas sur son pas de tir, pourtant, son M24 aurait facilement pu prendre le tir. Oliva disparaîtrait derrière un rocher quittant momentanément ma ligne de mir pour ré-apparaître presque 15m plus près!
J'avale ma salive, Marsouin est en place mais, a l'évidence, il n'as pas de ligne de tir... J'attends...
Oliva scrute l'espace dans ma direction. Je suis plaqué a un rocher calcaire, noyé dans le brouillard comme lui l'est pour moi, la teinte claire de mon multicam me camoufle bien sur ce genre de relief et mon honey-comb me protège d'un reflets intempestif tout en cassant la grosse forme ronde et noire de l'objectif de ma lunette. Oliva fait un quart de tour sur lui même. S'il me présente son dos, je prendrais le tir.
Au moment précis ou je prend cette décision, ma cible fait encore un quart de tour sur lui-même me présentant son dos. J'expire, bloque, presse doucement la queue de détente jusqu'au "Clac" qui vient libérer le piston et projette 0,30gr de poudre minérale et de farine d'amidon vers ma cible.
Le bruit sec et caractéristique de la bille qui clac contre une veste m'indique que j'ai fais mouche! Oliva lève le bras! Touché!!!
Ca fait du bien a l'égo!
On se rassemble avant de re-prendre la route! Objectif, rejoindre une grotte où l'on pourra manger et dormir au sec! Le chemin est... Disons hostile! Le dénivelé est fort, les marches fréquentes.
Je profite d'ailleurs d'un buis accueillant pour plonger le dos en premier dans la pente. Nanti de bons réflexes en matière de sauvegarde, je m'écrase sans résister sur un arbuste accueillant qui freine net ma chute. Par contre, mon genoux a eue un temps de retard et est resté bêtement les bras ballant. Le verdict est immédiat: je me suis réveillé une vielle entorse.
C'est donc en boitillant que je rejoins la piste. Encore un fait d'arme de FOF (Full Of Fail...)
Rejoindre la grotte n'est qu'une formalité. On profitera d'un rien de lumière pour un petit test de tir a 32m sur une cible cartonnée de 10 sur 10. Résultat satisfaisant pour mon p'tit 96 avec un "Oneshot" d'entrée de jeu!
Le repas au coins du feu sous la majestueuse arche de pierre, a lui seul, vaut le déplacement! La nuit sera moins agréable, mon genoux me faisant souffrir. Je subirais d'ailleurs pendant la nuit un étrange cas de "possession démoniaque par une chouette effraie" puisque, de l'avis de mes deux colocataire, je "ronfle bizarrement": je fais "HSSSSSSSSSSSSSSSS!!!"
J'ai pourtant pas regardé de film de vampire avant de venir...
Lendemain matin, tiré du sommeil par mon genoux récalcitrant, je profite d'un feu bien ronflant (au moins autant que Marsouin et Oliva qui ont fait raisonner la grotte comme un couple d'ours...) pour prendre un petit déjeuné certes "frugal" mais roboratif!
Et on repart, par les sentiers pour éviter de se retrouver avec un Renan en pièce détachées...
Nous ferons une "pause" pour admirer a la lumière chiche d'une frontale fatiguée, les magnificences d'une grotte qui m'arrachera un autre "Putain c'est beau!!!" exalté.
Le reste du chemin jusqu'à ce Titi appel "le Paradis" m'arrachera d'autre exaltation du même genre!
Je me plierais volontiers l'autre genoux pour le plaisir d'admirer ces paysage qui vous feraient presque oublier que la civilisation existe! Oliva n'est d'ailleurs pas avare d'anecdote et d'explication! Sa passion pour le coins est contagieuse et on en oublierais presque de souffrir du dénivelé!
Arrivée sur le Paradis, je prend une grosse baffe dans ma mouille! C'est juste magnifique! On mange a l'abri du vent avant de reprendre le chemin du retour!
Sur la dernière ligne de crête descendante, on se fait la réflection que le coins est idéale pour quelques photo mytho! Ni une ni deux!
Admirez au passage les superbes pins d'armand, espèce endémique de la région ne poussant qu'ici, dans le jura et en asie! De véritable bonzaï géant!
Après cette séance photo, retour aux voitures, des images plein la tête et l'envie de revenir en simple pour faire admirer les paysages a ma naturaliste de compagne et en airsofteur pour profiter du dépaysement que ce genre de cadre apporte!
Merci a Oliva allias Titi pour les photos et la découverte et a Marsouin pour sa sympathique bonhomie!
Il est a peut près 11h le 11/11/2011, je viens d'arriver sur Gignac dans ma petite Clio. Le rendez-vous est a l'à demi, j'en profite donc pour désaltérer mon automobile. Moins d'un quart d'heure plus tard, je suis klaxonné par un Marsouin guilleret et son chien. Il faudra moins de 5 minutes pour voir arriver un Oliva sur-motivé qui prends la tête de notre petit convoi.
Rien que sur cette insertion en voiture, le ton est donné! Le relief est bien présent et la route sportive. Faites de lacet, trop étroite pour laisser passer de front deux véhicules et bien entendue, encombrée...
Après une petite demi-heure de préparation, le temps d'enfiler mon treillis, mon gilet et de grailler mes chargeur, nous voilà en route. Le dépaysement se fait presque immédiat! Très vite, nous quittons la route forestière pour un sentier sur lequel nous ferons une petite pause le temps d'avaler un repas chaud (mon emport question bouffe s'affine mes amis!) avant de reprendre notre piste que nous quitterons pour un sentier tracé par le maître des lieux lui-même.
Nous pénétrons dans un autre monde! Littéralement...
Pitons rocheux, buis denses a ras de terre, pins torturés dignes des estampes japonaises s'ajoutent a un ciel bas et des lambeaux de brouillard pour nous dépayser complètement. Étant plus esthète qu'airsofteur, je manifeste bruyamment mon admiration et ma fascination sous le vocable suivant que je passerait le reste de la balade à asséner a chaque point du vue: "Putain c'est beau!!!"
Après un rien de marche et un "petit" dénivelé qui nous mène sur un sommet proche, Titi nous annonce qu'il est temps de tester le sniper qui sommeil en nous!
Devant nous, un dévers assez prononcé et recouvert de brume nous promet une belle chasse a l'homme. L'homme, d'ailleurs, nous annonce clairement la nature de l'objectif. Marsouin et moi devons suivre la vallée, au milieu, se trouve un piton rocheux, notre cible sera dessus!
A notre charge de la rejoindre et de lui placer une bi-bille, si possible sans se faire voir.
Après une petite vérification du matériel, nous partons droit devant, Marsouin en tête. Il ne faudra pas compter sur le télémètre, le pauvre est déboussolé par le brouillard et ne parviens pas a trouver son cul avec ses deux mains...
Au bout de quelques minutes d'une progression prudente, retentisse quelques mesures sifflée d'un célèbre western spaghetti... Nous ne pouvons nous empêcher d'échanger un sourire.
L'escalade d'une petite butte nous donnera un premier visuel sur notre cible, a peine visible en raison du brouillard. Une estimation rapide nous fait dire qu'on est a plus de 120m de la cible. Nous décidons donc d'avancer d'encore un bon 60m mais sous couvert d'un petit ru.
Le choix ne s'avérera pas judicieux. En grimpant un autre relief pour reprendre un visuel sur l'objectif, on réalise qu'on s'est décalé très largement sur la gauche et que Titi est en réalité dans notre dos! Demi-tour!
Nous reprenons un couvert et tentons de ne pas trop jouer aux sangliers. Avec assez peu de succès...
Nous finissons par atteindre un petit promontoire d'où nous somme sûr de pouvoir prendre notre tir!
Décision est prise, Marsouin avise un énorme rocher planté de quelques pins comme plate-forme de tir et se mets de devoir de l'escalader pendant que je plaque dans un trous d'où je peux le couvrir.
Je n'aurais pas longtemps a attendre pour voir Titi émerger du brouillard. Sa silhouette est floue a cause du brouillard et j'estime sa distance a 60 bons mètre. Trop risqué pour moi d'engager. Je suis ne suis pas sûr de l'atteindre du premier coup. Je décide donc d'attendre tout en le gardant au centre de mon réticule. Marsouin n'est toujours pas sur son pas de tir, pourtant, son M24 aurait facilement pu prendre le tir. Oliva disparaîtrait derrière un rocher quittant momentanément ma ligne de mir pour ré-apparaître presque 15m plus près!
J'avale ma salive, Marsouin est en place mais, a l'évidence, il n'as pas de ligne de tir... J'attends...
Oliva scrute l'espace dans ma direction. Je suis plaqué a un rocher calcaire, noyé dans le brouillard comme lui l'est pour moi, la teinte claire de mon multicam me camoufle bien sur ce genre de relief et mon honey-comb me protège d'un reflets intempestif tout en cassant la grosse forme ronde et noire de l'objectif de ma lunette. Oliva fait un quart de tour sur lui même. S'il me présente son dos, je prendrais le tir.
Au moment précis ou je prend cette décision, ma cible fait encore un quart de tour sur lui-même me présentant son dos. J'expire, bloque, presse doucement la queue de détente jusqu'au "Clac" qui vient libérer le piston et projette 0,30gr de poudre minérale et de farine d'amidon vers ma cible.
Le bruit sec et caractéristique de la bille qui clac contre une veste m'indique que j'ai fais mouche! Oliva lève le bras! Touché!!!
Ca fait du bien a l'égo!
On se rassemble avant de re-prendre la route! Objectif, rejoindre une grotte où l'on pourra manger et dormir au sec! Le chemin est... Disons hostile! Le dénivelé est fort, les marches fréquentes.
Je profite d'ailleurs d'un buis accueillant pour plonger le dos en premier dans la pente. Nanti de bons réflexes en matière de sauvegarde, je m'écrase sans résister sur un arbuste accueillant qui freine net ma chute. Par contre, mon genoux a eue un temps de retard et est resté bêtement les bras ballant. Le verdict est immédiat: je me suis réveillé une vielle entorse.
C'est donc en boitillant que je rejoins la piste. Encore un fait d'arme de FOF (Full Of Fail...)
Rejoindre la grotte n'est qu'une formalité. On profitera d'un rien de lumière pour un petit test de tir a 32m sur une cible cartonnée de 10 sur 10. Résultat satisfaisant pour mon p'tit 96 avec un "Oneshot" d'entrée de jeu!
Le repas au coins du feu sous la majestueuse arche de pierre, a lui seul, vaut le déplacement! La nuit sera moins agréable, mon genoux me faisant souffrir. Je subirais d'ailleurs pendant la nuit un étrange cas de "possession démoniaque par une chouette effraie" puisque, de l'avis de mes deux colocataire, je "ronfle bizarrement": je fais "HSSSSSSSSSSSSSSSS!!!"
J'ai pourtant pas regardé de film de vampire avant de venir...
Lendemain matin, tiré du sommeil par mon genoux récalcitrant, je profite d'un feu bien ronflant (au moins autant que Marsouin et Oliva qui ont fait raisonner la grotte comme un couple d'ours...) pour prendre un petit déjeuné certes "frugal" mais roboratif!
Et on repart, par les sentiers pour éviter de se retrouver avec un Renan en pièce détachées...
Nous ferons une "pause" pour admirer a la lumière chiche d'une frontale fatiguée, les magnificences d'une grotte qui m'arrachera un autre "Putain c'est beau!!!" exalté.
Le reste du chemin jusqu'à ce Titi appel "le Paradis" m'arrachera d'autre exaltation du même genre!
Je me plierais volontiers l'autre genoux pour le plaisir d'admirer ces paysage qui vous feraient presque oublier que la civilisation existe! Oliva n'est d'ailleurs pas avare d'anecdote et d'explication! Sa passion pour le coins est contagieuse et on en oublierais presque de souffrir du dénivelé!
Arrivée sur le Paradis, je prend une grosse baffe dans ma mouille! C'est juste magnifique! On mange a l'abri du vent avant de reprendre le chemin du retour!
Sur la dernière ligne de crête descendante, on se fait la réflection que le coins est idéale pour quelques photo mytho! Ni une ni deux!
Admirez au passage les superbes pins d'armand, espèce endémique de la région ne poussant qu'ici, dans le jura et en asie! De véritable bonzaï géant!
Après cette séance photo, retour aux voitures, des images plein la tête et l'envie de revenir en simple pour faire admirer les paysages a ma naturaliste de compagne et en airsofteur pour profiter du dépaysement que ce genre de cadre apporte!
Merci a Oliva allias Titi pour les photos et la découverte et a Marsouin pour sa sympathique bonhomie!