Je ne poste pas beaucoup sur le forum depuis que j'y suis inscrit mais je passe des heures par jour dessus à lire tout et n'importe quoi. La soif d'apprendre ce que vous savez me hante...
Depuis quelques jour je passe mon temps à lire vos récits et vos compte rendu qui me fascine totalement autant d'un point de vue roman car certain d'entre vous sont des romanciers nés que du point de vue Sniping....
De ce fait ça m'a donné à moi aussi d'écrire quelques une de mes péripéties même si je suis un bébé dans le monde du snipe je peux néanmoins raconter mon premier tir longue distance (si on peu appeler ça comme ça !:D).
D'abord, une petite mise en situation. Il faut savoir que j'ai commencer l'airsoft il y a environ un an. N'ayant pas de budget, j'ai opté pour un fusil à pompe Franchi M3 que j'ai toujours et qui me fait toujours triper. J'ai fait pas mal de belle sortie au pompe, puis j'ai décidé ce temps là d'acheter un AEG (pas la peine de huer, oui je sais c'est mal). Étant un grand fan de Stargate, j'ai opté pour le fameux P90 (à vendre si ça intéresse quelqu'un!). Et là je me dis : « ben merde c'est bizarre je fais moins de sortie et je sors plus aussi. Je m'amusais plus au pompe... ». Bon, viens mon anniversaire : « les gens cotisez, je veux un bolt ! ». Il me choisissent : Steyr SSG 69 P2 (ASG). Ben oui il faut bien commencer par quelque part.. Je n'arrive pas à le régler, ça me saoule plus qu'autre chose, il reste au placard un bon moment puis me décidant à ranger mon bordel : « Tiens, qu'est que ça fou là ce truc ? », alors je m'y remet à fond, j'arrive à le régler à peu près pour des tir à 30 m, 40 avec du bol.
Cette semaine là ma fiancée était malade : « Zut, pas d'airsoft aujourd'hui... » (en fait, bien réfléchi j'étais pas si poli...). Finalement, vers 17h, elle me dis que je peux y aller si je veux. Vu l'heure je me dis que je vais pas prendre grand chose que de toute façon je verrai un peu les copains et c'est tout. Je prends donc juste le Steyr SSG que je balance dans le coffre avec quelques billes et hop, c'est parti on va voir les potes....
17h30 : J'arrive sur le terrain, l'équipe et en pleine partie j'arrive comme un cheveu sur la soupe. J'attends donc que la partie se finisse le temps de dire bonjour à tout le monde, il fait presque nuit (ben oui, c'est ça l'hiver). La plupart d'entre eux partent mais 5 décident de rester pour que je puisse en jouer une.
18h et des brouettes : on décide de faire une partie rapide, scénario classique, chaque équipe à un bout du terrain (raccourci vu le nombre de joueurs) et la chasse commence dans le cadre de ce joli bosquet de 200m de long sur 50m de large. Deux snipers dans mon équipe + 1 AEG et inversement dans l'autre équipe 2 AEG pour 1 snipe.
Mon coéquipier snipe décide de faire le tour du terrain par la droite pour les prendre à revers, je reste donc avec pour couverture Tapion et son AEG. J'avance à pas de loup on ne voit pas grand chose y compris dans la lunette je me dis donc que c'est peine perdu d'autant plus que je ne m'entend pas avancer alors les autres doivent pouvoir faire pareil.
Je continue d'avancer et me poste devant la grande entrée, qui est, si on peut dire la porte principale du bosquet. Je surveille jusque au cas où le guignols d'en face passent par là pour foutre un joyeux bordel en tirant un peu n'importe où. Rien ne viens... Je fais signe à Tapion de surveiller l'entrée (je comprendrais plus tard qu'il n'avais absolument rien compris et qu'il est resté dans sa position un peu en retrais). Je vois du coin de l'œil une silhouette en contre jour (on distingue les lumière de la ville au loin) : « ouf ce n'est que David (mon deuxième coéquipier qui contourne le terrain).
Un bruit se fait entendre dans la grande entrée. Et là une silhouette humaine, je suis certain à 100% que ce n'est pas de mon équipe. Je l'épaule mais je me ravise vu sa distance (moins de 20m). J'attends un peu que Tapion le voit et le sorte, mais rien je regarde de son coté. Il est toujours derrière son arbre... Bon, je me décide à sortir mon backup (Desert Eagle) et tant pis pour le bruit, de toute façon mon Steyr SSG n'est pas vraiment silencieux. Le DE claque fort et bien comme prévu et le « ploc » attendu fait son apparition suivi d'un bon de surprise de mon adversaire qui ne m'avait absolument pas vu. Quelque secondes après, je revois la silhouette à contre jour à environ un trentaine de mètre de moi, cette fois dans ma direction. C'est le sniper adverse qui m'a entendu et qui voudrais bien me sortir. Il se croit invisible et s'arrête (il me confira plus tard qu'il me pensait plus loin). Je l'aligne dans le réticule, il n'y a pas de vent, je ne corrige rien du tout, le bolt (si on peu appeler ça comme ça) et réglé pour cette distance. Je presse la détente et le « ploc » significatif se fait entendre suivi d'un bon gros « OUT » bien gras comme on les aimes.
Le troisième adversaire se fera sortir quelques minutes plus tard par David.
Certes ce tir n'est pas à longue distance à proprement parler mais depuis ce jour je sais pour quel style de jeu je suis fait et j'ai enfin trouvé ma voie...
Cela fait beaucoup de texte pour pas grand chose. La plupart d'entre vous sourirons en lisant cela et en repensant à vos propres aventure probablement bien plus excitante mais je tenais à apporter ma contribution à ce joli livre d'histoires de snipers...
Merci à tous de m'avoir lu et bonne continuation en cette soirée venteuse du Pas de Calais !
). C'était aussi une lampe de chevet vendue en tant que réplique, mais c'était suffisant pour que j'accroche et débloque un budget pour une vrai réplique.