
Si vous me lisez encore, c'est que vous n'avez pas encore décroché... On va donc passer au niveau supérieur en tentant d'évaluer des tendances sur les stratégies à adopter pour être bien classé... Commençons par quelque chose d'évident : combien de points a t'on à la fin de la compétition en fonction du nombre de dégâts que l'on a infligé à nos adversaire ? Comme on pouvait s'y attendre, plus on pénalise nos adversaires, plus on est bien classé au final. Mais il y a des exceptions, et on retrouve par exemple Groquik dans les joueurs les plus pénalisant, avec un score de 50, et classé 27ème au Général, là où LaLoutre a un score négatif (-7, en moyenne ses cibles étaient plutôt avantageuses pour ses adversaires) mais se retrouve devant Groquik au classement Général : 20ème.

Je vous l'accorde, avant la courbe de tendance, ce n'est pas très visible, mais après... Placer des cibles loin, c'est l'assurance de finir bien classé au général. Les 3 joueurs ayant dépassé les 420 m en total sont tous dans le haut du panier. Mais une fois de plus, il n'y a pas de loi très nette, et Bowy nous le démontre (le seul point avec un score de 24) : on peut gagner en plaçant des cibles proches.

Voici un nuage de point liant le PAR total des joueurs avec leur nombre de points à la fin du classement. Je pensais que les joueurs prudents seraient en haut du panier, mais il n'en est rien. En fait, si on se reporte au "classement PAR", les joueurs qui ont pris le plus de risques sont généralement assez bien récompensés. Toutes fois, la courbe de tendance est relativement plate : il n'existe donc pas de relation nette entre la prise de risque (PAR élevé) et le score final.
On notera ici un point complètement isolé : c'est Tschuss qui a pris des risques incroyables (PAR moyen de 6.3), et qui a finalement terminé 2ème de la catégorie Suisse, et 4ème au Général. Un joueur vraiment atypique après analyse de ce graphique !

On continue avec un nuage de point liant la distance totale des cibles des joueurs en fonction de l'énergie de leur réplique. Comme on pouvait s'y attendre, plus les répliques sont puissantes, plus les joueurs placent les cibles loin, mais la corrélation n'est pas aussi tranché que l'on aurait pu l'imaginer :

Voilà un nuage de point très intéressant... Les Répliques puissantes provoquent t'elles plus d'abandon de cibles ? Ce nuage de point comporte en ordonné le nombre d'abandons de cibles provoqué - le nombre de abandonnés d'un joueur donné, et en abscisse l'énergie de la réplique du joueur donné. Et là, surprise, la courbe est presque plate ! Autrement dit, la puissance de votre réplique ne jouera pas (ou peu) sur le nombre d'abandon que vous générerais moins le nombre d'abandons que vous avez subis.

Et enfin le nuage de point que tout le monde attendais : le nombre de points obtenu en fonction de l'énergie des répliques. Il semble évident avec cette courbe de tendance que plus votre réplique est puissante, plus statistiquement votre score sera élevé : tous les joueurs au delà de 20 points avaient une réplique de plus de 2.5 Joules. Mais gardez en tête que le SRS Lighweight de Bowy qui a remporté le classement général n'avais "que" 2.7 Joules : il y avait presque autant de différence de puissance entre Bowy et la réplique la plus faible (1.3 Joule) qu'entre Bowy et la réplique la plus puissante (4.4 Joules). La puissance aide indéniablement, mais elle est loin de tout faire !

