Eberlestock
Ce société américaine fondée par Glenn Eberle, de West Yellowstone, Montana. Biathlète (JO de 1984) et chasseur, son fondateur est à l'origine de toute une gamme de sac à dos dont la plupart des modèles sont équipes d'un fourreau permettant le transport d'une arme longue, ce qui est devenu avec le temps la marque de fabrique d'Eberlestock. Pour la petite histoire, ils produisent encore aujourd'hui des crosses pour fusil de biathlon, qui étaient le premier produit fabriqué par Eberlestock.
Reconnue pour la qualité de ses produits (fabriqués au Vietnam), les sacs à dos de cette marque sont utilisés par les utilisateurs d'armes longues sur de nombreux théâtres d'opérations (ou du moins c'est ce qu'on nous raconte).
Le sac : modèle Gunslinger
La page officielle du Gunslinger d'Eberlestock
En données brutes :
2.6 kg
Un volume total de 51L dont 40L de volume tactique (sans le scabbard)
2 emplacements pour poche d'hydratation de 3L, soit un emport maximum de 6L
Un fourreau rétractable capable d'accepter un M4 en 10,5' sans le faire dépasser jusqu'à plus d'1m20 pour les répliques les plus longues (et là ça déborde mais tout est prévu).
Présentation générale :
Mon M700 étant partit se refaire une beautée, c'est donc le SR2 qui servira de bolt référence pour cette review.
Le sac est réalisé entièrement en cordura 1000DD et recouvert de passants MOLLE pour ceux qui en veulent encore plus.
Le scabbard :
C'est tout l'intêret de ce sac alors nous allons détailler. Si votre réplique est plus longue qu'un M4 en 10.5', ce qui sera sans doutes le cas si vous compter utiliser ce genre de sac, voici ce que vous verrez :
Appuyez délicatement sur les deux cotés du fastex.
Et déployez la queue de castor !
Le bout du fourreau est recouvert d'une sorte de toile cirée assez résistante, ce qui permet si vous vous agenouillez dans la boue avec le sac sur le dos de ne pas pourrir le canon de votre bolt.
La fermeture éclair, qui grace à ses larges anneaux s'ouvre même avec des gros gants pour permettra de nettoyer le fond du scabbard.
La casquette :
Ou que faire lorsque l'on transporte son bolt sous la pluie ou en zone civile. Car en effet, en dehors de ces deux cas je ne vois pas d'utilité à la mettre, mais bon, c'est vous qui voyez.
Deux fastex de chaque coté, on les mets dans le bon sens (le papa en face de la maman) et on ferme, on répète l'opération 4 fois et on serre les sangles.
Ce qui nous donne quelque chose comme ça :
Personne ne veut de photo avec la casquette ? Tant mieux j'ai zappé d'en faire à plat
L'intérieur du sac :
Il s'agit d'un tube.
Avec les petites attaches qui vont bien pour les poches d'hydratation, qui ont chacune leur petit espace qui va bien lui aussi.
Là où ça devient intéressant, c'est que le tube peut également être ouvert sur le flanc, ce qui permet d’accéder à son contenu sans avoir à le vider au sol, prendre ce dont on a besoin et tout remettre dans le bon ordre dedans.
Le sac dispose également de deux poches frontales, la première avec une fermeture éclair.
La deuxième sans. Je vous conseille de choisir entre l'une ou l'autre, ou du moins de mettre des trucs volumineux dans l'une et des trucs plats dans l'autre.
Sur le dessus du sac, vous remarquez que c'est assez épais, et pour cause : une autre poche !
Elle est assez spacieuse pour accueillir tout le matériel qui peut être amené à être sortit rapidement, comme par exemple mon poncho, les sous gants en soie, le bonnet, etc ...
Sur le devant elle nous trouvons l'habituelle poche à lunette, trop petite pour mettre un masque, elle vous servira à protéger votre paire de lunette stockée directement grâce à son intérieur top moumoute soyeux qui ne raye pas les verres.
Tout le reste :
Sur chaque coté, les petites ouvertures pour faire passer les tuyaux des camelbacks
La sangle pectorale, qui a l'avantage d'être réglable également en hauteur, un pur bonheur qui ne se retrouve pas sur tous les sacs.
Les tests :
Parceque c'est bien beau d'avoir un sac comme celui là, mais un sac sert avant tout à transporter son matériel (+ son bolt) de manière confortable.
Le matelassage du dos est parfait, le nombre de sangle de réglage permettra à tous les gabarits de trouver le réglage qui rendra les longues marches confortables. Idem pour la ceinture lombaire, qui se boucle avec un énorme fastex et est maintenue au sac par un énorme velcro (donc détachable) fixé derrière le coussin destiné à épargner vos lombaires. En effet, ce coussin a pour effet de rendre confortable le port du sac pour cette partie de votre anatomie mais également de décaler de quelques centimètre vers l'arrière votre bolt afin qu'il ne gêne pas les mouvements une fois la queue de castor déployée.
Sur l'autre face du sac, 3 sangles de serrage vous permettront de compresser votre sac afin que rien ne bouge à l'intérieur.
Une série de passant vous permettront également de régler la hauteur des bretelles (et donc de la ceinture lombaire).
Le test :
J'ai beaucoup utilisé ce sac en randonnée, avec le trépied de l'appareil photo étiré dans le scabbard, prêt à être déployé. Il m'a également servit durant le Challenge Concord.
Pour l'emport, je vous laisse juger selon vos besoin, personnellement je l'ai toujours trouvé un peu grand par rapport aux miens.
Le bolt (ou le trepied) peut être sortie rapidement avec une main lorsque l'on a l'habitude, sinon il faudra le faire à deux au début. Pa contre ne comptez pas remettre votre réplique dans le fourreau avec le sac sur le dos. Premièrement c'est interdit par les conditions d'utilisation inscrites sur une étiquette à l'intérieur du sac, deuxièmement il faut un peu appuyer lorsque l'on a le sac sur le dos. Donc soit vous demandez à un équipier de vous le remettre dans son étui (toujours le levier d'armement vers l'extérieur), soit vous posez le sac scabbard en haut, vous chargez la bête et le remettez sur votre dos.
D'un point de vue confort, en utilisation avec la ceinture (sur laquelle je fixe des poches MOLLE pour tout ce dont je souhaite disposer rapidement), un pur bonheur. Lors du Challenge Concord, je l'ai utilisé sans, sans modifier mes réglages de brettelles. Conclusion si on se penche beaucoup sur le coté, forcement le sac suit un peu, si on gigotte beaucoup idem, mais dans l'ensemble rien à redire, si ce n'est que bien sur les réglages ne sont pas les mêmes.
Ce sac a pris deux orages lors de grosses randos, je peux donc vous confirmer qu'il est largement imperméable. Toutefois si de l'eau venait à réussir à y pénétrer, il dispose de quelques œillets par ci par là pour permettre l'écoulement de cette vilaine eau. Utile également si votre poche d'hydratation vous lâche.
Pour le reste, c'est du Cordura 1000DD, ça encaisse tout sans broncher, tout le monde connait.
Si vous avez des questions sur le sac (je ne répondrais à aucune question sur mon tapis en peau de vache ariegeoise), n'hésitez pas.
