L'humiliator

Allez papy, raconte nous encore comment tu as decimé l'equipe adverse bille à billes !
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BOUCHBI
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L'humiliator

Message par BOUCHBI » 13 avr. 2011 15:30

Comme j'aime bien raconté mes WE, et que la place est libre d'expression, je m'y emploi.

Prenez un Week End ensoleillé, avec en ligne de mire, une OP MIKMAK qui s’annonce sous les meilleures augures.
Prenez le Week End précédent, avec en ligne de mire, le premier match de handball de la saison et une envie folle de leurs faire bouffer le parquet. C’était sans compter sur une paire de chaussures récalcitrante et la très belle élongation plus l’entorse qui en ont suivi.
L’OP s’annonçait désormais bien mal !!!

« Qu’à c’la ne tienne, j’ai payé et puis merde j’ai envi de faire cette OP »

Nous voici donc samedi matin, après une nuit plutôt courte et mouvementée malgré la boîte de cachets avalés la veille. Je me prépare à vivre un WE des plus fatiguant… Et oui, une OP en béquilles n’est jamais de tout repos.
Café, cachets, clope, caca, la règle des 3 « C » est ce matin, un peu chamboulée, mais je m’en accommode et me trouve plutôt souriant pour un mec qui ne peut pas poser le pied par terre.
Après une bonne demi-heure à descendre du premier étage le sac, la tente, la bouffe, je charge enfin dans la voiture de mon taxi improvisé et je souffle. On est en octobre et j’ai déjà fort chaud !

Arrivé sur le terrain de Don’Ry Beach avant tout le monde pour finir les préparatifs de l’OP, je me sens plutôt inutile et en profite donc pour monter mon bivouac pour la nuit. Je remercie Quechua pour l’invention de la tente « 2secondes ». Je ne me voyais pas monté autre chose sur une guibolle.


Tout est en place, les premiers joueurs arrivent et je suis déjà dans mon rôle. Ce WE, je serais un chef de village, un vieillard afghan boiteux. Tenue de cérémonie blanche, pakol, un petit veston sans manche pour me tenir chaud et mon 1911 pour me tenir compagnie.

Après un brief plutôt clair et rapide, la partie commence... à 11h oO
Notre village est un point de passage entre l’armée russe et les canadiens, nous devons à tout pris les empêcher de nuire. Nous disposons de quelques minutes pour nous mettre en place. Je serais donc au début du village, sur ma chaise, avec ma couverture sur les genoux et le 1911 dessous. Ne manquait que le chat et le feu de cheminée !

Coup de sifflet, c’est parti !

Les canadiens n’ont ordre de faire feu qu’en cas de légitime défense. Sous mon air suspicieux, je ne suis pas hostile et les laissent donc passer. Je glisse délicatement une main sous la couverture, arme le chien de mon compagnon du jour et…
« -Dis toi l’afghan, t’as rien à faire là…
-Mais ji ni fais rien di mal, ji souis jouste assis là i ji vous rigarde.
-Rien à foutre, je suis le chef et là tu es dans ma ligne…»
Clic …Boom, un coup de M500 dans ma caboche. Je m’écroule comme je peux et laisse apparaître le 1911.
« -Je savais qu’il était louche celui là ! »
Je me sermonne et regrette de n’avoir dégainé plus tôt pour fumer ces 5 téteurs de sirop d’érables.

Mes frères se font rapidement dépasser par le nombre et le village tombe plutôt facilement sous le feu nourri des éleveurs de caribous.

La matinée se poursuit, je reprends mon rôle de chef. Je réponds à de charmantes journalistes sur les origines de l’infection radioactive qui sévit, fais du buisness avec l’Umbrella Corporation qui régule les lieux durant la catastrophe, discute thé à la menthe et hamburger avec les troupes héliportées présentes sur le site.

Petite pause repas et tout le monde repart !

Cette fois les US et les trappeurs doivent déloger les Russes. Ils sont mes voisins depuis de nombreuses années, j’ai pour mission de les aider.
Patients et courtois, nous laissons les Nord américains se ruer vers la frontière, la fleur au fusil, sans se douter une seconde que l’enfer viendrait de derrière.

Je charge mes hommes de prendre le flanc gauche du village et me lance, tel une tortue en plein sprint, à l’assaut d’un petit contingent d’US planqué derrière une petite bute de terre.

Je passe tout souriant devant les troupes héliportées assises le cul dans leur Huey. Ils me regardent bizarrement et se demande ce que je fous dans ce merdier, comme une fleur au milieu d’un champ de bouses.
Je continue ma route jusqu’à un arbre suffisamment confortable pour poser mes béquilles et à porter pour allumer les enfants de l’oncle Sam.
C’est chose faite. Je pose mes béquilles délicatement, je sors furtivement mon joujou, et arrose les 5 US. Je vous laisse imaginer leurs tronches quand en se retournant, ils ont vu un papi, ranger son jouet, reprendre ses béquilles et leur tourner le dos en gloussant.

Le chemin du retour est jovial, je recroise les amis de la douane volante mort de rire devant autant déception de la part des 5 OUT.

L’histoire pourrait s’arrêter là, mais l’envie d’un petit dessert était intenable. Quoi de mieux à se mettre sous la dent qu’un petit castor qui a perdu sa colonie ?
Il se méfie mais je la joue fine et lui demande de bien vouloir tenir mes béquilles le temps que je remette mon attèle. Il s’exécute. Il a maintenant les deux mains occupées, une par une pair de jambes en alu, et l’autre par un M500, le même qui m’a traversé le crâne en début de journée. La vengeance est vraiment trop belle.
Je soulève délicatement mon pantalon pour en sortir mon couteau d’entrainement et m’offrir un joli steak d’orignal.
La compagnie créole dans son ventilateur éclate de rire et m’affuble du joli surnom d’ « HUMILIATOR ». Chose qu’ils regretteront plus tard.

Je suis d’une humeur plus que radieuse et la journée se termine sur une très bonne note.

La nuit sous la tente est parfaite, à croire que mes médocs ne font effet que 24 heures après.
Au petit matin, réveillé par le gazouillis de la faune locale, je me lève plein d’entrain et en oublie mon pied défectueux. Alléluia je marche… 3 pas et vladadam, je suis le cul par terre.
Certains, choqués par ma cascade matinale et les déplacements à cloche-pieds qui en découleront, me demandent si je suis vraiment blessé ou si les béquilles sont simplement là pour le rôle. Je jubile, quel acteur ! (J’ai mal)
Ce dimanche sera donc une journée de repos.

Je ne quitte néanmoins pas mes partenaires des yeux et organise les rebellions et les coups d’éclats des insurgés.

Le sénar’ prévoit une prise du Huey par les Russes. Nous décidons en bon fourbes de nous l’accaparer avant qu’ils arrivent.
L’armée du salut est sur le cul, elle vient de se faire piquer son hélico par 4 rebelles bien déterminés. Un push annonciateur de la barbarie de mes hommes.
Nous sommes aux anges, sans pilote, mais aux anges. On finira par se faire écraser par la force de la mère patrie et eux réussiront à quitter les lieux.

Fin de journée à contempler le jeu des autres et à enchainer les tours en hélico.
Un bilan plutôt bon si on met en correspondance le nombre d’assassinats orchestrés et le nombre de membre de mon corps disponible pour le WE.

J’ai rigolé comme rarement et ai fait là ma renommé à jamais.

MIKMAK se rappellera de moi…
A bon entendeur :twisted:
Souriez, vous êtes snipés !!!
Mess with the best, Die like the rest.
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Frostcore
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Re: L'humiliator

Message par Frostcore » 21 sept. 2011 19:27

Merci pour ce moment de franche rigolade !! :mrgreen: Situation de ouf, j'aurais aimé voir la tête des US et de l'eleveur de caribou ! lol
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Ghillie 3D Milgrade.
Bar10 full Laylax/PDI !
Membre du GPBL Dunkerque.

Vu sur FA:
marque swiss arms model SA1 bolt. il ne s'agit pas d'un cheap chinois tel qu'un bar 10 donc meilleur qualité de tous les composant d'origine

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